« Un tour de force. » Laurent Wolf salue dans le quotidien suisse
Le Temps l’accrochage de vingt-quatre toiles du Caravage aux Scuderie del Quirinale de Rome, « soit presque la moitié de toutes celles connues » à ce jour. Certaines, trop fragiles, « ne sortent pas des institutions qui les abritent ». Le 400e anniversaire de la mort du Caravage offre donc l’occasion de revisiter ce maître du clair-obscur, sur lequel le récent ouvrage de Sybille Ebert-Schifferer (
Caravage, Hazan, 2009) pose un nouveau regard, en relativisant sa réputation de marginal.
« Il n’y a rien d’extravagant à ce qu’un peintre ambitieux, à Rome, vers 1600, brise des fenêtres et chante des sérénades d’injures, lance des artichauts à la figure d’un aubergiste, se batte pour défendre une prostituée et finalement commette un meurtre au cours d’une rixe, commente Kia Vahland dans le
Süddeutsche Zeitung. Ce prétendu anticonformisme qui a fait haïr le Caravage aux XVIIe et XVIIIe siècles, et adorer aux XIXe et XXe, était loin d’être anormale à l’époque. » Le peintre n’aurait ...