Sorciers de Lorraine

Près de 400 procès de sorciers et sorcières, de la fin du XVIe siècle et du début du siècle suivant en Lorraine, ont été pieusement archivés. Les milliers de témoignages ainsi accessibles ont été analysés par Robin Briggs, de l’université d’Oxford. Son premier ouvrage, Witches and Neighbors (« Sorciers et voisins »), paru en 1996, n’est toujours pas traduit en français. Dans une nouvelle étude, il montre, en analysant les propos archivés, à quel point la sorcellerie faisait partie intégrante de la vie des villages et des fermes, pour le pire mais aussi pour le meilleur, en raison de son rôle thérapeutique. Dans la plupart des cas, la sorcellerie était gérée à l’amiable, les procès étant l’exception. Et il n’y avait pas plus de femmes que d’hommes. « Une œuvre majeure », estime l’historien Stuart Clark dans le Times Literay Supplement.
Robin Briggs, The Witches of Lorraine (« Les sorciers de Lorraine »), Oxford University Press, 2008.

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