Faut-il craindre les extra-terrestres ?

Farfelue, l’idée d’entrer un jour en contact avec des extra-terrestres ? De plus en plus de scientifiques envisagent cette éventualité et ses conséquences. Pour l’écrivain chinois Liu Cixin, la découverte des humains par d’autres civilisations serait une catastrophe.


© Liu Xu / XINHUA / Réa

La Chine est à la pointe de la recherche de civilisations extraterrestres. Le grand radiotélescope dont elle s’est dotée en 2016 doit permettre de détecter des signaux de vie sur d’autres planètes.

La province du Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, abrite depuis peu le plus grand radiotélescope du monde. Il cherche de l’hydrogène dans l’espace, des pulsars et – peut-on lire dans la description offi­cielle de l’installation – « d’éventuels signaux émis par d’autres civilisations ». La structure occupe le fond d’une cuvette et, vue du ciel, elle ressemble à l’intérieur d’une tasse à thé – une tasse de 300 mètres de diamètre, toutefois, et dont la surface est composée de 4 500 panneaux fixés par 2 225 poinçons hydrauliques. Le sujet semble insolite, mais il se trouve qu’on a actuellement de bonnes raisons de s’intéresser à la quête de civilisations extra­terrestres. Et au rôle de la Chine, qui est à la pointe dans ce domaine. Ce que, il y a quelques années encore, les chercheurs prenaient pour une lubie est aujourd’hui institutionnalisé sous le nom de Seti (Search for Extraterrestrial Intel­ligence, recherche d’une intelligence extra­terrestre) et constitue une branche à part entière de l’astronomie. On le doit à la puissance accrue des ordinateurs et au développement d’algo­rithmes affinés pour interpréter ...
LE LIVRE
LE LIVRE

La Mort immortelle de Liu Cixin, Actes Sud, 2018

Aussi dans
ce numéro de Books