Un amour impossible

Tout les sépare. Elle, Vituca, est une documentariste italienne installée à Paris ; lui, Ramos, un charismatique chorégraphe brésilien en route vers la gloire. « Ils n’appartiennent pas à la même classe sociale (elle est bourgeoise, lui prolétaire), ils n’ont pas la même couleur de peau (blanche pour elle, noire pour lui) ni le même ancrage géographique (lui déteste l’Europe, hormis Rome, elle déteste la folle et débordante vitalité brésilienne). Pire : chez elle, tout passe par la tête. Chez lui, tout passe par les sens et le corps », résume Franco Marcoaldi dans La ­Repubblica. Ils sont malgré tout irrésistiblement attirés l’un par l’autre et ils se marient à la mairie du 18e arrondissement, à ­Paris. Dans son dernier roman, Lisa Ginzburg raconte leur histoire d’amour impossible. « C’est un livre d’amour et de mort qui est aussi la chronique d’un desencontro », rapporte Ornella Tajani sur le site littéraire ­Nazione Indiana. Desencontro signifie en portugais « décalage », « inadéquation ». Celle qui existe entre Vituca et ­Ramos et qui est peut-être insurmontable. Au pays ...
LE LIVRE
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Au pays qui te ressemble de Lisa Ginzburg, Verdier, 2019

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