Un banquier 
au paradis

Stephen Green, prêtre anglican, longtemps président du groupe bancaire HSBC et tout nouveau ministre britannique du Commerce, cultive l’optimisme. Son récent ouvrage démontre que les nantis peuvent accéder au royaume des Cieux (et les banquiers à celui des succès d’édition). La clé, c’est la globalisation, qu’il ne faut pas redouter mais encourager. Pour Green, la mondialisation pourrait nous mener vers « le “point Oméga” de convergence évoqué dans la théologie mystique de Teilhard de Chardin » commente, perplexe, Boyd Tonkin dans The Independent. Car la globalisation – assortie de quelques précautions éthiques, écologiques, sociales, etc. – va bien au-delà du seul commerce, « sa dimension la moins intéressante » pour le révérend Green.


L’économiste Seema Jayashandra regrette seulement, dans The New Republic, que l’ouvrage s’attarde si peu sur « les leçons éthiques à tirer de la crise financière pour se transformer en une savante histoire (et défense) de la mondialisation ».

LE LIVRE
LE LIVRE

La Valeur du bien. Réflexions sur la monnaie, la morale et un monde incertain de Un banquier 
au paradis, Parole et silence

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