Un Sévillan chez les Indiens

Lors de son premier voyage au Nouveau Monde, avec Christophe Colomb, le conquistador espagnol Ponce de León vit plusieurs mois en immersion parmi les Taïnos de Saint-Domingue, apprenant leur langue et leurs usages. Une page étonnante de la conquête des Amériques.

Quoi de plus éloigné, à première vue, que l’imaginaire d’un académicien de la langue espagnole et l’univers créatif d’un auteur de bandes dessinées ? Pourtant, la collaboration entre Kim Aubert et le latiniste Juan Gil Fernández a donné naissance à un livre aussi précieux par sa forme que par son contenu : De lo que vi en las Yndias. « Nous avons créé de toutes pièces les dessins et la calligraphie, explique l’éditeur Pedro Tabernero. La part de vérité historique, elle, tient au personnage, Juan González Ponce de León, qui a bel et bien existé. L’histoire a été fidèlement reconstituée par Juan Gil Fernández à partir de la déclaration de biens établie, peu après sa mort, par les héritiers du protagoniste, un homme très important dans la conquête de Porto Rico et du Mexique, où il fut un proche d’Hernán Cortés. » L’académicien Juan Gil Fernández, qui détient la chaire de philologie latine à l’université de Séville, spécialiste de l’Inquisition, des mozarabes et des juifs convertis, n’en est pas à sa ...
LE LIVRE
LE LIVRE

De ce que j’ai vu aux Indes de Un Sévillan chez les Indiens, Grupo Pandora

SUR LE MÊME THÈME

Histoire Allemagne 3, Allemagne 2
Histoire Marseille ou la mort !
Histoire Le rêve d’un gouvernement économique mondial

Aussi dans
ce numéro de Books