« Une thérapie d’estime de soi »
Publié dans le magazine Books n° 3, mars 2009. Par Marc Saint-Upéry.
Le panorama que dresse Sergio Ramírez d’un pays consumériste vous semble-t-il juste ?
L’orgiede consommation rentière est un phénomène classique du Venezuela «saoudite » – un pays qui n’a par ailleurs jamais cessé d’êtrecapitaliste – pendant ses phases de prospérité pétrolière. Lesphénomènes que décrit Ramírez le reflètent assez bien, quoique de façonimpressionniste.
La chute du cours du pétrole ne risque-t-elle pas de fragiliser le régime ?
Legouvernement sait d’ores et déjà qu’il devra prendre des mesuresd’austérité. Il a aussi décidé d’assouplir les contrats pétroliers pourattirer les multinationales étrangères tant décriées et augmenter laproduction. Les inquiétudes budgétaires expliquent par ailleurs laprécipitation avec laquelle Chávez a relancé son projet d’amendement àla Constitution sur le renouvellement indéfini des mandats électifs.
Qu’en est-il du clivage de la société à l’égard de la figure de Chávez ?
Ilfaut relativiser la profondeur du clivage. Aujourd’hui, les « ni-ni »sont de plus en plus nombreux, même s’ils finissent ...
L’orgiede consommation rentière est un phénomène classique du Venezuela «saoudite » – un pays qui n’a par ailleurs jamais cessé d’êtrecapitaliste – pendant ses phases de prospérité pétrolière. Lesphénomènes que décrit Ramírez le reflètent assez bien, quoique de façonimpressionniste.
La chute du cours du pétrole ne risque-t-elle pas de fragiliser le régime ?
Legouvernement sait d’ores et déjà qu’il devra prendre des mesuresd’austérité. Il a aussi décidé d’assouplir les contrats pétroliers pourattirer les multinationales étrangères tant décriées et augmenter laproduction. Les inquiétudes budgétaires expliquent par ailleurs laprécipitation avec laquelle Chávez a relancé son projet d’amendement àla Constitution sur le renouvellement indéfini des mandats électifs.
Qu’en est-il du clivage de la société à l’égard de la figure de Chávez ?
Ilfaut relativiser la profondeur du clivage. Aujourd’hui, les « ni-ni »sont de plus en plus nombreux, même s’ils finissent ...
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