Paris – Un road-trip énergétique

Entre 2003 et 2008, le photographe Mitch Epstein s’est mué, selon sa propre expression, en un « touriste de l’énergie », sillonnant vingt-cinq États américains à la recherche de centrales, mines et autres champs d’éoliennes à photographier sous les angles les plus inattendus. Son but : saisir la marque laissée par différents modes de production d’énergie – « propres » ou non – sur les paysages et sur les hommes. De la centrale thermique d’Amos, en Virginie-Occidentale, qui trône tel un spectre en arrière-plan d’une zone pavillonnaire, à la raffinerie de Carson, en Californie, barrée d’une immense bannière étoilée, en passant par les inquiétantes volutes d’une centrale de l’Ohio, Epstein donne « l’image d’une Amérique à la fois extrêmement favorisée, et qui semble être en train de compromettre son propre bien-être », notait un critique de BookForum en 2009, à propos du livre résumant ce travail, ouvrage traduit en français à l’occasion de l’exposition que lui consacre la Fondation Henri Cartier-Bresson (American Power, Steidl, 2011).

« Mitch Epstein. American Power », Fondation Henri Cartier-Bresson, jusqu’au 24 ...

ARTICLE ISSU DU N°23

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