Depuis l’invention de l’imprimerie, brûler des livres ne vise qu’à « impressionner les naïfs, décourager les contestataires et mobiliser les fidèles », assure l’homme politique britannique Kenneth Baker dans On the Burning of Books. Les autodafés se situent « au carrefour de l’action répressive et de l’opération de com’ », abonde le libraire australien Matthew Fishburn dans Burned Books.
Trois prêtres d’une paroisse de Gdansk, en Pologne, ont brûlé dimanche 31 mars des objets et des livres (parmi lesquels des exemplaires des sagas Harry Potter et Twilight) qu’ils jugeaient « sacrilèges ». Cet autodafé a provoqué un tel tollé dans le pays que les curés ont dû présenter des excuses.
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