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Non classé Archives - Page 53 sur 817 - Books

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Le vagabond qui débarque un jour d’automne 1910 (au mois de tishri 5671) dans un shtetl (quartier juif) de Podolie, typique des confins du Sud-Est polonais de l’époque, est-il vraiment un simple vagabon ? La population s’interroge. Cet homme boiteux est-il venu pour voir le tsadik (l’homme juste) ? Est-ce un fuyard ? Un fou ? Un escroc ? Un démon ? Le Messie ? Quant au Golem, qui apparaît vers la fin du roman, est-il vraiment le Golem – un monstre prêt à se retourner contre ses créateurs ou, au contraire, un défenseur des juifs ? Ou alors, ose le site Culture.pl, « la métaphore moderne d’un extraterrestre » ? Face à ces personnages, les lecteurs de Golem sont aussi perplexes que les habitants du shtetl. Et l’auteur, Maciej Płaza, finaliste pour ce roman du prix Nike, ne leur vient pas en aide. Car, pour lui, l’essentiel est ailleurs, estime le magazine culturel Dwutygodnik : « Son objectif est de créer l’image la plus riche possible d’une communauté juive de province », bientôt menacée par les pogroms et la guerre. Et ce surtout grâce à la langue, mêlant polonais, yiddish et hébreu. De quoi s’attirer les louanges de la presse, comme Dwutygodnik, qui « ne doute pas que des doctorats lui seront consacrés » : « La question de la langue est essentielle pour comprendre le projet de Płaza, qui fait preuve d’une grande sensibilité et d’une imagination linguistique considérable. » Quant à l’érudition de l’auteur, elle est sans faille, assure le magazine : « Płaza a lu tout ce qui peut l’être sur la kabbale et le folklore juif. » Culture.pl salue la capacité du romancier à s’approprier cette tradition hassidique pour mieux la « réinterpréter » dans une œuvre unique où les frontières entre mysticisme et réalisme ont disparu. 

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La célèbre tour de Babel peinte par Bruegel l’Ancien impressionne par son architecture surréaliste en forme de spirale. À l’instar de ses contemporains, le peintre associait cet épisode de la Bible à l’extraordinaire expansion de la ville d’Anvers au cours du XVIe siècle. Cette ville était l’épicentre du « commerce du monde entier », selon l’expression du diplomate vénitien Bernardo Navagero. Un essor dû à l’ensablement du Zwin, ancien bras de la mer du Nord, vers 1500, qui avait rendu Bruges inaccessible par bateau et fait d’Anvers le port commercial le plus important d’Europe. On pouvait y acheter de tout : de la laine anglaise, des épices, du papier, des pierres précieuses, de la soie, de l’ivoire, de l’or, de la porcelaine chinoise, du vin, et bientôt des livres… Dans un ouvrage paru cette année, Michael Pye, historien et journaliste britannique, explore les « années fastes » d’Anvers, « ces quelques décennies fugaces pendant lesquelles elle a brillé de mille feux », souligne la London Review of Books. Un succès surprenant, car Anvers n’avait ni cour, ni évêque, ni dynastie régnante. « Une tolérance pragmatique » faisait de cette ville cosmopolite un endroit propice aux affaires. C’est là que prend racine la financiarisation de la vie et qu’apparaît, en 1531, la première Bourse au sens moderne du terme. Le vent tourne dans les années 1560, avec l’avènement de la Réforme. « Les ingrédients magiques qui faisaient le succès d’Anvers se sont dissous rapidement », écrit The Guardian. En 1585, la ville est mise à sac par les troupes de Philippe II d’Espagne. Vers 1600, les rues du centre sont quasi désertes. Les forces vives ont fui vers le nord, vers Amsterdam, qui devient le nouvel Anvers.  

[post_title] => Le siècle d’or d’Anvers [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => le-siecle-dor-danvers [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2022-09-01 06:30:09 [post_modified_gmt] => 2022-09-01 06:30:09 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=121841 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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La pratique de l’isolement dans les îles, qui remonte à l’Antiquité, n’a cessé d’être employée aux quatre coins du monde, déclinée sous différentes formes : prison, exil forcé, assignation à résidence… C’est à cette thématique qu’est consacré le dernier ouvrage de Valerio Calzolaio, journaliste et essayiste italien, présenté par La Stampa comme un « intellectuel curieux » qui adopte « des points de vue extrêmement originaux, fins, érudits ». Dans son tour des mers, des fleuves et des lacs de la réclusion insulaire, l’auteur s’intéresse aussi bien aux colonies pénitentiaires d’Australie ou de Nouvelle-Calédonie au XVIIIe siècle qu’aux îlots tels qu’Alcatraz ou l’île du Diable, au large des côtes guyanaises, qui étaient destinés à la détention de prisonniers. 

Passant en revue plus de 270 îles, ce « livre original », enrichi de cartes, de photographies et de graphiques, permet de « rendre compte de pages très importantes de l’histoire de l’humanité et du pouvoir », explique le Corriere della Sera. Grâce à une « recherche rigoureuse » et à une « écriture très agréable », Calzolaio « surprend le lecteur par sa réflexion singulière, où science et histoire se confondent », s’enthousiasme La Stampa. Et de conclure : « Un essai important sur l’histoire de l’homme et son besoin d’“isoler” pour exiler ou punir. » Une nouvelle page de cette histoire est en train de s’écrire dans les centres de rétention pour migrants situés aux entrées de l’Europe, comme ceux des îles de Lampedusa et de Lesbos. Depuis leur création, ils font l’objet d’alertes répétées de la part des ONG sur les conditions de vie des demandeurs d’asile. 

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Coordinatrice de production et scénariste dans l’audiovisuel, Hsiao Wei-hsüan fait dans son premier ouvrage un clin d’œil au célèbre roman Le Parfum, de l’Allemand Patrick Süskind. Yang Ning, une jeune fille douée d’un odorat extraordinaire, travaille dans une chambre mortuaire et cherche à faire venir son petit frère à Taipei. Lorsque celui-ci se suicide, elle perd ce sens hyperdéveloppé et ne le retrouve que sur des scènes de crime. Jusqu’au jour où elle-même est mise en cause dans une affaire de meurtre, ce qui l’oblige à mener l’enquête pour identifier le coupable. Chemin faisant, elle découvre que la mort de son frère pourrait bien ne pas être un suicide et se résout à « devenir un monstre » afin de percer le mode opératoire de l’assassin. Selon l’agence de presse taïwanaise Central News Agency, ce roman raconte l’histoire d’un « deuil impossible qui se transforme en obsession. Au bout du compte se pose la question de savoir à quel moment on cesse d’être humain. » 

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C’est une scène qui en dit long sur le personnage. Le jour des élections générales de 2010, le trublion de l’extrême droite britannique Nigel Farage tient à faire un tour à bord d’un avion biplace traînant une banderole « Votez pour votre pays – Votez Ukip [Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni] ». Une action inutile, puisqu’il était trop tard pour que la télévision s’en fasse l’écho. De fait, personne n’en aurait entendu parler si la bannière ne s’était emmêlée dans le gouvernail, faisant s’écraser l’avion dans un champ. Farage s’en tire avec des blessures superficielles. Le journaliste Michael Crick, auteur d’une biographie « captivante » de Nigel Farage, « a eu l’intelligence de placer cet accident au début », estime Andrew Rawnsley dans The Guardian (journal très hostile à l’Ukip). L’histoire récente du Royaume-Uni « aurait été très différente si Farage était mort ce jour-là », déplore-t-il. Sans lui, « l’Ukip ne se serait pas transformé en la force insurrectionnelle » qui a conduit David Cameron à organiser un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne. Et, sans ce référendum, il n’y aurait pas eu de Brexit. L’ancien trader de 58 ans ressort de cette biographie en homme égoïste, arrogant, guidé par « son obsession pour la gloire, l’argent et le sexe ». « De nombreuses anecdotes de ce livre, les plus hilarantes comme les plus effroyables, sont littéralement irriguées par des flots d’alcool », que l’intéressé est capable d’ingurgiter en quantités prodigieuses. « Cette biographie de Farage est la meilleure qui puisse être écrite », conclut Rawnsley, qui reproche tout de même à l’auteur son « indulgence » à l’égard de son sujet. 

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Une pratique artistique exigeante est-elle compatible avec la maternité ? Dans son nouvel essai, Julie Phillips, auteure et critique littéraire, explore la question à travers les portraits d’artistes célèbres du XXe siècle qui ont eu un ou plusieurs enfants. Six d’entre elles sont mises en lumière : la peintre Alice Neel et les écrivaines Doris Lessing, Ursula K. Le Guin, Audre Lorde, Alice Walker et Angela Carter. D’autres figures, telles Adrienne Rich, Susan Sontag ou encore Shirley Jackson, apparaissent en pointillé. Ce « méli-mélo d’expériences », commente The New York Times, fait ressortir les difficultés communes à toutes : jours et nuits hachés, temps de création réduit comme peau de chagrin, regard désapprobateur de la société, remords ressentis en fermant la porte au bambin, impossibilité de rêvasser – acte vital pour tout artiste. « Un bébé ne peut prendre soin de lui-même, l’art ne peut se créer de lui-même. Il est rare que les deux activités puissent être réalisées en tandem », constate The Atlantic. Comme le disait Doris Lessing : « Je ne sais pas ce qui est le plus désirable, avoir un bébé ou écrire un roman. Malheureusement, les deux sont tout à fait incompatibles. » Certaines avaient élaboré des techniques pour travailler à la volée : Audre Lorde griffonnait ses poèmes sur des bouts de papier dont elle remplissait le sac à langer de sa fille ; Toni Morrison disposait un carnet sur le siège passager de sa voiture pour prendre des notes aux feux rouges. D’autres ont fait le choix de s’éloigner de leur progéniture, telle Alice Neel qui, après une dépression, a laissé sa première fille à la famille de son père à Cuba pour continuer à peindre. 

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Célèbre auteur de romans en yiddish, prix Nobel de littérature en 1978, Isaac Bashevis Singer aimait raconter que, à sa naissance dans un shtetl polonais, sa mère avait demandé à la sage-femme : « C’est un garçon ou une fille ? » Ce à quoi celle-ci avait répliqué : « Un écrivain ». Cette boutade, qui figure dans un nouveau recueil de dix-neuf essais, presque tous inédits en anglais, « n’aurait pas amusé les pieux parents de Singer », commente The Wall Street Journal. « Fils et petit-fils de rabbin, il a mené “une guerre intime contre le Tout-Puissant”, comme il le disait, en remplaçant la foi orthodoxe par “une sorte de kasha (bouillie) de mysticisme, de déisme et de scepticisme”. » À la mort de Singer, en 1991, des milliers de ses pages manuscrites non publiées, carnets de notes, lettres et photos ont été transférés aux archives de l’Université du Texas, à Austin. « Après un long processus de catalogage, peu d’universitaires ont exploré ces écrits inédits », rapporte The Times of Israël. Raison supplémentaire pour se réjouir de cet ouvrage, fruit de dix ans de travail du spécialiste de la littérature David Stromberg, qui jette un nouvel éclairage sur l’œuvre prolifique de Singer. 

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Qu’est-ce qui peut pousser une femme à abandonner ses enfants ? L’adolescent Joseph Masabo est habitué aux absences de son père, qui lutte contre l’apartheid dans l’Afrique du Sud des années 1980. Mais quand sa mère, zambienne, se volatilise de leur domicile à Lusaka, il entame un voyage périlleux en Afrique australe pour la retrouver. Dans une interview au site Newframe.com, Mandla Langa fait remarquer que son protagoniste a 14 ans, l’année qui est considérée dans de nombreuses cultures comme celle de la « transition ». Ainsi, précise-t-il, « The Lost Language of the Soul raconte le passage initiatique d’une vie antérieure à une nouvelle vie ». En chemin, Joseph rencontre « des personnages convaincants, plus vrais que nature », rapporte Jonathan Amid sur le site News24.com : Elias, un tailleur de pierre véreux ; la courageuse Leila et ses chevaux ; le « Camarade Dictionnaire », un ancien prisonnier imbattable au Scrabble ; des trafiquants de pangolins ; et « Jean le Baptiste », qui aide les combattants à tra­verser le fleuve Zambèze. Pour la romancière écossaise d’origine sud-africaine Zoë Wicomb, « Langa forge une vision de l’humanité à partir de la violence, de l’effusion de sang et de la trahison – caractéristiques de la transition de l’Afrique du Sud vers la démocratie. Ce récit tout en nuances de la lutte pour la liberté est un incontournable. » La critique littéraire Michele Magwood écrit sur Wantedonline.co.za que le roman aurait gagné à être plus court, mais que Langa « mérite désormais sa place auprès des géants de la littérature sud-africaine ». 

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En 2017, les journalistes Mikhaïl Fishman et Vera Kritchevskaya réalisaient le documentaire « L’homme qui était trop libre », consacré à Boris Nemtsov, homme politique russe de premier plan assassiné le 27 février 2015. Cinq ans plus tard, ce film a donné lieu à un livre fouillé de plus de 600 pages, signé par Fishman. Sa parution en avril était pourtant incertaine, dans le contexte de la guerre menée par le Kremlin en Ukraine. En dépit de la censure qui sévit, la biographie de ce farouche adversaire de Vladimir Poutine est distribuée dans les librairies. « Ce livre est un voyage à travers l’histoire de la Russie, qui embrasse tous les événements clés depuis la perestroïka de Gorbatchev, lorsque Nemtsov est entré en politique, jusqu’à son assassinat sur le pont Bolchoï Moskvoretski, à Moscou. Fondé sur des centaines d’entretiens et de documents d’archives, il raconte comment la Russie est devenue un pays libre et comment elle a perdu, pas à pas, sa liberté nouvellement acquise », souligne le site Polit.ru. 

Né en 1959, ce physicien de formation connaît une ascension fulgurante à partir de 1986. Gouverneur réformateur de la région de Nijni Novgorod, au centre de la Russie européenne, il entre au gouvernement sur l’insistance de Boris Eltsine en 1997, comme ministre de l’Énergie, puis vice-président du gouvernement. Costume sans cravate, chaussettes blanches, Nem­tsov est grand, beau, téméraire, excellent orateur et un véritable tombeur. Connu pour son franc-parler, il n’aime rien tant que le contact direct avec les gens et se montre toujours à l’aise, qu’il ait en face de lui Thatcher, Eltsine ou des mineurs en grève. Eltsine le bichonne comme un fils et voit en lui son successeur, avant d’opter… pour un officier du KGB, toujours en poste. L’ère est aux privatisations sauvages et Nemtsov le paiera au prix fort. Lors du scandale lié à la vente de la compagnie de télécommunications Svyazinvest, il se met notamment à dos les oligarques Boris Berezovsky et Vladimir Goussinski qui mènent alors le bal et déclenchent, dans les médias qu’ils détiennent, une cinglante campagne de dénigrement visant Nemtsov. 

Dès lors commence sa lente éviction des cercles du pouvoir, alors que la Russie, sous la houlette de Vladimir Poutine, s’éloigne du modèle démocratique. Ce même Poutine que Nemtsov soutiendra pourtant en tant que chef de file du parti libéral Union des forces de droite, avant de devenir son détracteur le plus acerbe. 

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Vus d’Europe, les marbres du Par­thénon ou les Cyclades évoquent peu l’empire du Milieu. Et pourtant, mondialisation oblige, les Chinois ont depuis quelques années une place importante en Grèce – qu’ils soient touristes, immigrés ou investisseurs. Il existe un quartier chinois à Thessalonique, et le port du Pirée appartient aujourd’hui à l’armateur chinois Cosco. Cette présence de plus en plus affirmée a conduit le journaliste Andónis Iordánoglou à se pencher sur ce nouvel « autre » en rassemblant en un ouvrage plusieurs péripéties chinoises en Grèce, toutes issues de faits réels. Cette somme a attiré l’attention du quotidien national de centre droit I Kathimeriní, qui y voit « comme une tentative d’anthropologie amateur qui se pencherait sur les Chinois, dont les aventures en Grèce ont quelque chose d’à la fois tendre et humoristique ». Entre autres histoires, citons celle d’un couple dont la visite de Santorin tourne au cauchemar, ou encore celle d’un guide égaré entre le mandarin et le grec moderne…

Dans ces récits de voyage inversés, les Grecs se demandent : « Comment peut-on être chinois ? » – et réciproquement. Tout repose sur l’ambivalence des rapports entre les deux peuples, à l’image du titre, jouant sur la polysémie du terme μαρτύρια, à la fois « témoignage » et « calvaire, martyre ». Lui-même guide touristique, l’auteur note que « les voyageurs chinois vivent de petites odyssées en Grèce, sans comprendre quoi que ce soit à notre pays, à sa culture et à ses habitants ». 

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