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Non classé Archives - Page 63 sur 817 - Books

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Un sondage d’opinion réalisé en 2010 dans 53 pays révélait que les Français étaient les plus pessimistes et les Nigérians les plus optimistes. Cette enquête pourrait bien avoir inspiré à l’auteur nigérian Wole Soyinka le titre ironique Chronicles from the Land of the Happiest People on Earth, son premier roman depuis près de cinquante ans. Prix Nobel de littérature en 1986, surtout connu pour ses pièces de théâtre, ses poèmes et ses essais, Soyinka relate dans ce livre l’histoire de deux amis qui tentent de lutter contre un trafic d’organes et se trouvent confrontés à la corruption. Pour la romancière Chimamanda Ngozi Adichie, cet ouvrage, rédigé au Sénégal et au Ghana pendant la pandémie en 2020, est « à la fois une merveille de littérature, un polar ingénieux et un réquisitoire cinglant contre l’élite politique nigériane ». En effet, il démontre « comment le pouvoir et l’appât du gain peuvent corrompre l’âme d’une nation ». Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire sud-africain The Sunday Times, Wole Soyinka explique que son livre décrit « un environnement dans lequel tout réprime l’humanité. Comme si le négatif avait réussi à se doter d’une voix et à l’emporter sur le positif ». Et il semble que sa prose soit efficace. « Jamais je n’ai vu un auteur écrire au sujet de la classe politique ou religieuse avec autant de virtuosité », estime l’écrivain Onyeka Nwelue dans The Lagos Review. Il salue « une savoureuse satire » et une œuvre « typique de Wole Soyinka, débordante de sagesse ». 

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En 1784, la France ne voit plus l’intérêt de conserver l’île de Saint-Barthélemy. Elle la cède au royaume de Suède, puissant autour de la Baltique mais encore dépourvu de colonies dans les Antilles. Quand le premier navire suédois y accoste, ce bout de territoire ne compte que 458 Blancs et 281 esclaves. Les choses évoluent vite. Le roi Gustave III et ses associés, qui ont créé une société anonyme à cet effet, « ont compris que si l’île n’avait rien à offrir en termes d’agriculture, elle pouvait constituer une excellente base commerciale, surtout s’ils se concentraient sur l’importation d’esclaves destinés à la revente », résume Svenska Dagbladet à la lecture de l’essai de Fredrik Thomasson. La petite économie locale connaît alors un boom, avec une proportion de Noirs atteignant à son apogée 70 % de la population. « L’esclavage reste le moteur social et économique de la colonie » jusqu’à son abolition à Saint-Barthélemy en 1847, note le journal. Paris rachètera l’île trois décennies plus tard. En Suède, « les précédentes recherches sur cette colonie se sont principalement concentrées sur la population blanche, notamment les Suédois qui s’y sont installés. Fredrik Thomasson, lui, met en lumière les conditions de vie des habitants afro-caribéens, en s’intéressant à leurs histoires et à leurs trajectoires individuelles », en particulier grâce aux archives judiciaires, souligne Göteborgs-Posten. Pour Norra Skåne, « la Suède souffre d’une double amnésie concernant ce projet colonial : à la fois sur les abus commis par les Suédois à l’encontre de la population noire et sur la manière dont la Suède a tenté, sans succès, de devenir une puissance coloniale ». Ce livre « comble donc une lacune importante ». 

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Dans son dernier roman, Ho Chih-­ho, célèbre auteur taïwanais lauréat de nombreux prix, choisit le métro comme métaphore de vies toutes tracées et toujours plus étrangères les unes aux autres malgré leur apparente proximité. Son protagoniste Yeh Yü-an est un quinquagénaire désenchanté, chargé de limiter la recrudescence des accidents de voyageurs dans le métro d’une ville imaginaire, alors que sa propre vie part à la dérive. Il incarne, selon Ch’en Jong-bin dans le magazine en ligne Okapi, « un citadin des temps modernes. S’il veut s’en sortir, il lui faut se reconnecter avec ses sentiments – l’amitié, l’amour pour les membres de sa famille, l’amour tout court –, se reconnecter avec le monde, en fait ». Servi par une langue simple et un grand sens du rythme, le récit tisse entre Yeh et les différents personnages (sa mère, veuve et démente, sa fille, étudiante à la fac, une collègue conductrice de métro) des liens d’intensité variable qui ne manqueront pas de rappeler au lecteur que notre réseau intime s’apparente à un plan de lignes de métro… 

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L’or de Byzance fascine toujours les Grecs, qui se tournent parfois avec une pointe de mélancolie vers ce passé d’avant la domination ottomane. Preuve en est l’unanimité des critiques qui ont accueilli un ambitieux roman historique de plus de 700 pages. Isidore Zourgo y conte l’histoire de Stavràkios Kladàs, un moine copiste échappé de son monastère pour partir à la découverte du vaste monde et de ses tentations, voyageant de l’Anatolie à l’Épire et se muant en chroniqueur de son époque mouvementée (de 1072 à 1144). Le site culturel Diastixo loue une fresque « d’où émane l’odeur du bois ancien, de l’encens et de la guerre ». Son succès tient à l’attention portée aux détails de la vie quotidienne comme à la haute culture orthodoxe mêlée, çà et là, de paganisme antique. C’est un monde en plein effondrement qui est ressuscité.
Le lecteur y suit un homme fuyant les conséquences des désastres qui s’abattent alors sur l’Empire : à l’est, l’invasion des Turcs seldjoukides ; à l’ouest, celle des « Francs », ces croisés européens eux aussi avides des richesses de Constantinople et responsables de son ébranlement, comme le rappelle le journal conservateur Estia. Au-delà de la vivacité du style et de la précision documentaire, il y a là une expérience proprement grecque. D’où cette formule éloquente confiée par l’auteur au grand quotidien Kathimerini : « Byzance est une part de notre inconscient national. » 

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Taïwan est un caillou dans la chaussure du Parti com­mu­niste chinois (PCC) depuis 1949. À l’époque, la victoire de Mao Zedong pousse Tchang Kaï-chek (Jiang Jieshi), le chef du Kuomintang (« parti nationaliste chinois ») et son gouvernement à trouver refuge à Taïwan, suivis par tous ceux qui refusent de vivre sous un régime communiste. En tout, l’exode concerne plus de 1 million de personnes. Depuis, le PCC ne cesse de revendiquer sa souveraineté sur l’île – la rhétorique est celle de la « réunification » de la Chine – tandis que Taïwan cherche, depuis 1971, à être considéré comme un État indépendant.
Ces tensions qui minent depuis plus d’un demi-siècle les relations entre la Chine et Taïwan, ainsi que le spectre jamais conjuré d’une attaque chinoise, sont autant de raisons pour lesquelles l’invasion de l’Ukraine par la Russie trouve un écho particulier chez les Taïwanais. Pour preuve, les très nombreux articles dressant un parallèle entre l’Ukraine et Taïwan et les manifestations de soutien. La liste des best-sellers établie par Readmoo en mars 2022 reflète ces inquiétudes. En première position, « Et si la Chine attaquait ? » se veut un ouvrage de vulgarisation militaire et un rempart contre la guerre de désinformation menée par la Chine. Selon le site d’information PTS, « il comble un déficit de connaissances et traduit un changement dans le climat social : la population taïwanaise a besoin de se doter de son propre discours militaire sur le sujet ». Vient ensuite le « Manuel d’action à l’usage des populations civiles en temps de guerre », traduit du japonais. Il fournit des conseils sur les meilleures techniques de survie en cas de conflit armé. En outre, on trouve en quatrième position le recueil d’entretiens entre des activistes hongkongais et Kiwi Chow, le réalisateur de Revolution of Our Times, documentaire qui retrace la répression des manifestations pro-démocratie à Hongkong en 2019 et 2020.
Pour ce qui est des autres titres, citons le roman de science-fiction d’Andy Weir dans lequel l’humanité fait face à un risque d’extinction de masse, et l’essai du journaliste Liu Chih-hsin qui documente les tristes conséquences de la « réalité alternative ». Dans un autre régistre, signalons l’ouvrage sur la révolte des Taiping au XIXe siècle écrit par l’Américain Jonathan D. Spence. Cet historien spécialiste de la Chine livre un portrait nuancé d’un personnage clé de l’insurrection, Hong Xiuquan. 

[post_title] => Le spectre ravivé d’une attaque chinoise [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => le-spectre-ravive-dune-attaque-chinoise [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2022-04-28 07:24:51 [post_modified_gmt] => 2022-04-28 07:24:51 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=118342 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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Notre volonté de mesurer le monde qui nous entoure est vieille comme l’humanité. Dans cet essai, le physicien Piero Martin revisite le long processus qui, depuis une diversité extrême des unités de mesure, a conduit à l’établissement d’un système international, lequel est à la fois « un produit et un producteur de la mondialisation », souligne le Corriere della Sera. Ses sept unités fondamentales – le mètre, la seconde, le kilogramme, le kelvin, l’ampère, la mole et la candela – permettent de « comprendre et d’évaluer l’Univers, du micro au macro », explique l’auteur. La dernière révolution en date a eu lieu en 2018, lorsque les sept unités ont été redéfinies non plus sur la base « d’événements périodiques ou de fabrications humaines » mais de « constantes physiques universelles ». Émaillé « d’anecdotes savoureuses et de références aux biographies des grands noms de la physique », l’ouvrage « mêle habilement science, culture et même spiritualité », précise La Repubblica. La Yale University Press en a acheté les droits avant même sa parution : « Un succès made in Italy », s’enorgueillit Il Gazzettino

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Dans la nouvelle biographie que le journaliste américain Arthur Lubow consacre à l’un des artistes les plus énigmatiques du XXe siècle, « l’ombre est le mot clé » soutient The Art Newspaper.
« Man Ray a été le pionnier de la photographie pratiquée sans appareil photo. Ces images, appelées rayographies et solarisations, sont réalisées avec les ombres d’objets projetées sur le papier […]. Sa pratique photographique a évolué à l’ombre de la peinture, qu’il revendiquait comme sa principale vocation […]. De même, il a laissé ses origines juives dans l’ombre », égrène la revue britannique. Man Ray (1890-1976) est né Emmanuel Radnitsky, à Philadelphie, de parents juifs : la famille avait américanisé son nom pour mieux s’assimiler. Son père était un tailleur de Kiev, sa mère une couturière des environs de Minsk. « Les compositions géométriques des images de Ray doivent-elles quelque chose aux professions de ses parents ? » s’interroge The New Republic. Ce qui ressort de cette biographie « ramassée, presque pointilliste », ce sont « les pérégrinations incessantes de Man Ray », observe The Spectator. « Il ne se passe pas une page sans qu’il ne parte pour un autre studio, un autre appartement, un autre pays ou une autre femme. » Plusieurs chapitres narrent ses relations tempétueuses avec celles qui ont été ses amantes et ses muses, parmi lesquelles Adon Lacroix, Kiki de Montparnasse et Lee Miller. Ray ne supportait pas « l’indépendance sociale et sexuelle » de ses compagnes, pointe The New Republic. Le pionnier de l’art moderne dépeint par Lubow reste toutefois insaisissable. « Man Ray continue à frustrer ceux qui aimeraient le faire sortir de l’ombre », résume The Art Newspaper.

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Avec « La vraie histoire d’Anna Karénine », l’écrivain et critique littéraire Pavel Bassinski signe son cinquième ouvrage consacré à Léon Tolstoï et à son œuvre. Il y revisite l’un des plus grands romans de la littérature européenne, injustement méconnu, selon lui, en raison des multiples adaptations pour le grand écran. « Il existe plus de trente versions cinématographiques d’Anna Karénine […]. Or, si chaque film est remarquable à sa manière, ils sont tous assez éloignés de ce qui se passe réellement dans le roman », explique l’auteur au journal Vedomosti. Pour mettre les choses au clair, Bassinski adopte une posture d’« inspecteur pugnace », note le portail Meduza. Anna et Vronski se connaissaient-ils avant de vivre leur liaison ? Si le divorce était autorisé dans l’Empire russe de la fin du XIXe siècle, pourquoi l’héroïne ne se sépare-t-elle pas de son mari ? L’auteur passe méticuleusement en revue les prototypes d’Anna Karénine, dont Maria Nikolaïevna Tolstaïa, la sœur très aimée du romancier, ou encore Maria Hartung, la fille aînée du poète Alexandre Pouchkine, dont les traits auraient inspiré ceux du personnage. Quant à la scène la plus emblématique du roman, elle est née d’un fait divers. Une certaine Anna Pirogova, gouvernante et amante éconduite d’un voisin de Tolstoï, s’était jetée sous un train. L’écrivain avait assisté à la dissection du corps de la défunte, ce qui l’avait profondément bouleversé… L’ouvrage ne tient pas sa promesse, regrette toutefois Meduza : « Bassinski ne fait aucune découverte littéraire majeure, pas plus qu’il ne propose de lecture alternative originale. » 

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« Le livre qui vient de sortir sur le hockeyeur Jaromír Jágr représente parfaitement la bande dessinée tchèque de cette dernière décennie, analysait le site Aktualně à la sortie de l’album de Lukáš Csicsely et Vojtěch Šeda : des biographies ou des événements historiques racontés sans controverse. Idéal pour les parents et les adolescents en quête d’une source d’inspiration. »
Et qui de mieux que Jaromír Jágr, « Jarda » pour les intimes (soit 10 millions de Tchèques), pour inspirer la jeunesse de son pays ? Qui de mieux que ce garçon de Bohême-Centrale parti de rien et devenu le symbole du rêve américain, ce héros national, ce Rocky Balboa tchèque, membre du Club Triple Or (le cercle très fermé des joueurs ayant remporté à la fois l’or olympique, le championnat du monde et la coupe Stanley du championnat américain), infatigable titan qui continue à chausser les patins, à 50 ans, avec le maillot 68 (en référence à l’année de l’écrasement du printemps de Prague), aux côtés de coéquipiers qui n’étaient pas nés quand il faisait la loi dans le championnat américain ?
Oui mais quand même, Aktualně attendait plus de ce récit « habilement conçu » mais qui « n’offensera ni n’étonnera personne » : « On n’y trouve que ce qui est connu, comme son adoration pour sa mère, le fait qu’il a dû tout sacrifier, y compris ses études, pour le hockey… Les sujets plus complexes, tels que sa relation avec les femmes, son penchant pour l’ésotérisme ou son appartenance à l’Église orthodoxe, ne sont qu’effleurés. » Sans compter les histoires d’argent et d’accointances politiciennes pas toujours glorieuses dont il n’est pas fait mention.
Les auteurs, eux, assument (ils voulaient faire une BD de super-héros), et Deník les soutient : « L’objectif de cet album n’est pas seulement de décrire la vie d’un joueur célèbre, mais de mêler réel et imaginaire. » Le quotidien y voit une épopée chevaleresque dans laquelle le Saint-Graal serait remplacé par la Coupe Stanley, l’épée par la crosse. Et, de toute façon, finit par reconnaître Aktualně, « parler de Jágr différemment aurait signifié provoquer la colère des fans, voire se retrouver au tribunal », dans un pays qui vient de célébrer comme une fête nationale les 50 ans de son demi-dieu à la coupe mulet. 

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Le dernier livre de l’historien brésilien Luiz Antônio Simas est consacré au célèbre stade construit en 1950 pour la quatrième Coupe du monde de football : le Maracanã, à Rio de Janeiro. Le personnage central n’en est cependant pas le stade, mais le vendeur d’oranges, l’ouvrier, le médecin… tous ceux à qui il était destiné, et en particulier le « geral », les tribunes les plus populaires. Exposés à la pluie et au soleil, les supporters y restaient debout et distinguaient mal le terrain. Le stade est malgré tout un lieu de fête, avec « des supporters déguisés, sur des patins, allumant des bougies à genoux, masqués », décrit Quatro Cinco Um. D’ailleurs, le projet initial du Maracanã était de « réunir les “grandes masses” – pauvres, riches, Blancs, Noirs, métis, hommes, femmes et enfants – qui feraient autant le spectacle que les dieux du football sur le terrain », résume la Folha de São Paulo. Inclusif, certes, mais non égalitaire : pauvres et riches sont donc spatialement divisés, la hiérarchie sociale est préservée. La fermeture du « geral » en 2005 sonne le glas du mythe fondateur de l’union des classes dans la passion du jeu. Le prix prohibitif des places et le contrôle tatillon des comportements des supporters finissent par saper l’idéal qui était à l’origine du projet. « Le Maracanã est, d’une certaine manière, une puissante métaphore d’un rêve de Brésil brisé », déclare l’auteur à la revue espagnole Líbero

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