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«Presque tous les écrivains anglophones qui ont vécu en France ont trouvé le moyen d’écrire, généralement en bien, sur un aspect de sa géographie, de son économie, de son histoire, de sa place centrale dans le monde de la culture – un livre servant d’ailleurs souvent de prétexte pour continuer d’y vivre », note la romancière Diane Johnson dans The New York Review of Books. Elle-même vit entre San Francisco et Saint-Germain-des-Prés ; ses ouvrages traitent souvent de jeunes Américaines à Paris, et l’une de ses filles a épousé un Français. « L’appétit américain pour les livres sur la France semble inextinguible, poursuit-elle. Amazon en recense plus de 80 000, dont quelque 50 000 sur Paris et 184 sur la Seine. » Le dernier en date s’intitule The Seine, justement. Il est signé de la correspondante du New York Times à Paris, Elaine Sciolino, à qui l’on doit déjà un ouvrage consacré à la rue des Martyrs. Entre guide touristique et livre d’histoire, il répertorie des anecdotes souvent déjà connues (la construction de la tour Eiffel, par exemple) mais regorge aussi, selon Johnson, de « détails ésotériques » et de conseils utiles, même pour un Français. Ainsi y apprend-on que « le sommet du Mont-Joli, sur les hauteurs de Honfleur, offre le plus beau panorama sur l’estuaire de la Seine.»

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Véritable phénomène de librairie au Brésil, le pre­mier roman d’Itamar Vieira Junior, Torto arado, doit son succès tant à des prix littéraires prestigieux remportés coup sur coup qu’à un puissant bouche-à-oreille. Géographe né à Salvador de Bahia en 1979, l’auteur s’est inspiré de son expérience de terrain auprès de travailleurs ruraux et de communautés indigènes lorsqu’il travaillait au sein de l’Institut national de colonisation et réforme agraire (INCRA). Son roman est une saga sur plusieurs générations d’une famille de descendants d’esclaves de la Chapada Diamantina, dans l’État de Bahia. Une œuvre polyphonique dont l’écriture est fidèle au dialecte de la région, bien connu de l’auteur. Celui-ci donne voix à ceux qu’on n’entend pas, à travers les récits de deux femmes noires, les sœurs Bibiana et Belonísia. Il brosse une fresque de cette vie rurale depuis les premières décennies suivant l’abolition de l’esclavage en 1888 jusqu’au milieu des années 1980, marquée par la tyrannie des propriétaires terriens, la violence et les luttes paysannes. Autant de vestiges du système esclavagiste qui donnent l’impression d’un Brésil figé dans le temps. « Il est significatif, écrit Luciana Araujo Marques dans la revue Quatro Cinco Um, que ce qui a été passé sous silence soit raconté dans Torto arado par deux femmes noires (dont l’une est muette) et par une sainte du Jarê – religion syncrétique qui mêle des croyances empruntées aux cultures noire, indigène et portugaise. Le ton est lyrique, voire intimiste, mais toujours avec l’intention de révéler des injustices vécues collectivement. » Le roman paru en 2019 à la fois au Portugal et au Brésil a connu une trajectoire exceptionnelle, soulevant des débats critiques autour de la visibilité récente des auteur(e)s noir(e)s sur le marché brésilien. Cette tendance, soupçonnent certains, serait à la source de l’incroyable succès du livre. Ainsi, la journaliste Fabiana Moraes va même jusqu’à publier ce tweet : « Torto arado est un bon livre, mais l’enthousiasme qu’il soulève vient en grande partie du marché éditorial mettant en avant une œuvre qui apaise la mauvaise conscience des Blancs […]. Je lance un appel pour que nous tous, auteurs et auteures noirs, restions attentifs et ne laissions pas, à nouveau, le récit des bonnes actions des Blancs être notre bouée de sauvetage. » Il reste, selon Márwio Câmara, du journal Rascunho, que le roman dresse un portrait « sans concession d’une partie de notre pays éclipsée par la métropole et, surtout, par les élites brésiliennes ». Sa portée socio-politique est telle que cette littérature se maintient en tête des ventes au détriment des manuels de développement personnel. 

[post_title] => Sous les pavés, l’esclavage [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => sous-les-paves-lesclavage [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2022-01-05 08:12:57 [post_modified_gmt] => 2022-01-05 08:12:57 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=113583 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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Le dix-huitième roman de Viktor Pelevine est une dystopie qui dépeint une Russie archaïque et futuriste à la fois, où l’écologisme et le féminisme ont fini par triompher. Évoluant dans cet univers verdoyant et décarboné, les habitants sont équipés d’implants cérébraux par lesquels leur sont envoyés des signaux de divers influenceurs. Seule une élite peut accéder à l’immortalité – le cerveau des heureux élus est maintenu en vie dans un bunker souterrain ad vitam aeternam. Le monde est régi par une compagnie toute-puissante, détentrice de cette technologie.

Le livre consiste en sept nouvelles distinctes, organisées selon le principe des films de Tarantino, relève le journal Izvestia : les personnages principaux d’un récit apparaissent dans des rôles secondaires aux chapitres suivants. Jeux de citations postmodernes, références au bouddhisme et humour caustique, la patte de l’écrivain culte depuis le début des années 1990 est bien reconnaissable. Là encore, Pelevine parvient à rester aussi « protéiforme » qu’« insaisissable », s’enthousiasme le site Meduza. « Le lecteur ne peut tout simplement pas deviner ce que ce grand farceur pense vraiment […], ni quelles sont ses véritables convictions. »

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Celui qui arrive à Stockholm en 1914 pour y diriger la communauté juive a une réputation qui n’est plus à faire. Né quarante-cinq ans plus tôt à Lemberg, l’actuelle Lviv ukrainienne, cet ex-étudiant en philosophie à Berlin a déjà écrit dans des journaux en hébreu, aidé Theodor Herzl à organiser, en 1897, le premier congrès sioniste à Bâle et dirigé l’importante communauté juive de Sofia, au cœur de la poudrière balkanique. Marcus Ehrenpreis se distingue alors par sa défense d’un « sionisme culturel » et d’un « judaïsme occidental réformé », note le quotidien Svenska Dagbladet. Il surprend toutefois en choisissant d’officier à Stockholm, où ne vivent que quelques milliers de juifs assimilés. Là, il s’implique corps et âme dans le débat intellectuel. Une fois Hitler au pouvoir, démontre son biographe Göran Rosenberg, il tente de sauver le plus de vies juives possible. Pourtant, on lui reprochera, après la guerre, de n’avoir rien fait. Rosenberg, intellectuel juif non-pratiquant, démonte ces accusations qui visaient, selon lui, à minimiser la responsabilité du royaume. De fait, la Suède, neutre pendant le conflit, mena jusqu’en 1942 « une politique d’immigration très restrictive », résume Expressen. Paru un mois avant la tenue à Malmö d’un forum international sur l’anti­sémitisme (dont le pays n’est pas exempt), l’ouvrage a reçu un accueil très favorable. « Le qualifier de “biographie” est réducteur pour un livre qui s’ouvre par un dialogue avec son protagoniste : “Toi et moi sommes nés dans le judaïsme. Toi quand tant de routes juives semblaient encore ouvertes, moi quand tant de routes juives avaient été fermées” », note Dagens Nyheter

[post_title] => La vie du grand rabbin Ehrenpreis [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => la-vie-du-grand-rabbin-ehrenpreis [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2022-01-05 08:12:57 [post_modified_gmt] => 2022-01-05 08:12:57 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=114065 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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À la fin des années 1980, sous la pression de la rue, l’Algérie connaît une période de démocratisation. C’est à ce moment-là qu’émerge le Front islamique du salut (FIS), un parti qui prône l’instauration de la charia. En décembre 1991, alors que les leaders islamistes sont emprisonnés, se tient le premier tour des élections législatives, où le FIS rafle plus de 47 % des suffrages. L’armée annule le second tour et dissout le parti. Le pays bascule alors dans une guerre civile qui opposera le régime militaire à plusieurs groupes de guérilla islamistes. Assassinats, attentats, massacres de civils : près de 100 000 personnes périront au cours de cette « décennie noire ». Comme le relève El Watan, « les essais publiés sur cette période trouble de l’histoire nationale sont rares ». Le Coup d’éclat d’Amer Ouali vient combler cette lacune, salue le quotidien algérien. Pour le journaliste Mustapha Hammouche, qui a préfacé l’ouvrage, Ouali donne des clés de compréhension de ce conflit qui a « transformé une tentative d’évolution démocratique en une guerre terroriste intestine ».

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Général, diplomate, astronome, aviateur, globe-trotteur… Né en Autriche-Hongrie en 1880, exilé en France en 1904, naturalisé français en 1912, pilote sur le front durant la Grande Guerre, fondateur, avec Masaryk et Beneš, de la Première République tchécoslovaque en 1918 et mort à 38 ans aux commandes de son avion : en Slovaquie, Milan Rastislav Štefánik est un héros national. Partout il est « acclamé pour ses aventures et sa mort tragique », pointe le site tchèque iLiteratura. L’Homme qui parlait avec les étoiles, par Michal Kšiňan, est le titre de sa biographie sortie en français lors du centenaire de sa mort (Eur’Orbem éditions, 2019). Son histoire ne pouvait échapper à une adaptation en bande dessinée, la République tchèque étant un pays où, selon iLiteratura, « les BD sur la vie des personnalités nationales ont un grand succès ». Mais, pour la presse tchèque, l’ouvrage de Šlajch, Kyselová et Baláž sort largement du lot. iLiteratura y voit une œuvre soucieuse d’aller au-delà de la simple « vie illustrée » pour, à coups d’« images expressionnistes, voire fantasmagoriques », bousculer la légende – « Štefánik est dépeint comme un homme un peu vaniteux, irritable et égocentrique ». D’autres, comme le quotidien Dnes, ont profité de ce « livre exceptionnel » pour célébrer, grâce au dessin flamboyant de Šlajch, un héros magnifique, « mélange entre Hellboy et le Golem ».

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Depuis plusieurs mois, une polémique politico-littéraire enfle au Nicaragua. Tout commence en septembre dernier, lorsque le nouveau roman de Sergio Ramírez, grand nom de la littérature latino-américaine, est bloqué aux frontières du pays par des formalités douanières anormalement longues. Une semaine plus tard, un mandat d’arrêt est lancé contre l’écrivain, accusé d’« incitation à la haine » et de « conspiration ». Depuis le Costa Rica, où il s’est réfugié, Ramírez dénonce la justice corrompue de son pays et s’indigne de la censure de son livre, le « premier à être interdit dans l’histoire contemporaine du Nicaragua ». Dès lors, les soutiens pleuvent : 250 intellectuels ont signé une lettre ouverte exigeant l’arrêt des poursuites, des dizaines d’articles ont paru dans la presse hispanophone pour condamner la répression du régime.

Que peut donc bien contenir ce roman pour faire si peur au gouvernement ? Tongolele no sabía bailar est le dernier volet d’une trilogie centrée sur le détective privé Dolores Mora­les, ex-combattant de la guérilla qui a renversé la dictature des Somoza en 1979. Il a pour toile de fond le soulèvement populaire qui a ébranlé le Nicaragua en 2018 avant d’être écrasé dans le sang, faisant plus de 400 morts. Et c’est là que le bât blesse : sous couvert de roman policier, Ramírez dénonce le virage autoritaire du président Daniel Ortega, qu’il qualifie de « Poutine tropical » – ce dernier a fait passer une loi qui supprime la limitation à deux mandats présidentiels et lui permet d’être réélu ad libitum. Les deux hommes se connaissent bien : ils ont combattu ensemble au sein du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) jusqu’à la destitution d’Anastasio Somoza Debayle. En 1985, Ortega est élu président et nomme Sergio Ramírez vice-président. Dix ans plus tard, ce dernier rompt avec le régime, qu’il accuse d’avoir trahi les idéaux de la révolution. Presse muselée – le grand quotidien La Prensa a dû suspendre son édition imprimée en août dernier, ses rouleaux de papier étant retenus par la douane –, opposants emprisonnés et gou­vernement clientéliste, tel est le triste portrait que l’écrivain esquisse de son pays.

On aurait tort de laisser la contro­verse occulter la qualité littéraire du livre, juge toutefois Carlos Zanón dans El País, saluant « un roman à la fois complexe et haletant » dont il loue « la qualité de chaque page et l’habile tension dramatique ». Qu’il se rassure, Tongolele no sabía bailar sera lu : « Dans sa bêtise, Daniel Ortega a retenu aux frontières le roman de Sergio Ramírez sans se douter qu’il avait déjà filtré au format numérique via WhatsApp et qu’il se répand comme une traînée de poudre, raille Iosu Pera­les dans l’hebdomadaire nicaraguayen Confidencial. Son succès en librairie est déjà assuré dans de nombreux pays hispanophones grâce à un autocrate ignare qui en a fait la meilleure publicité possible. »

[post_title] => Sus au Poutine tropical ! [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => sus-au-poutine-tropical%e2%80%89 [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2022-01-05 08:12:57 [post_modified_gmt] => 2022-01-05 08:12:57 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=114175 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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«J’ai dû me glisser dans la peau de cette femme », a déclaré François Smith au sujet du personnage principal de Fille à soldats. « Il m’a fallu mobiliser tous mes talents d’écrivain pour pouvoir faire le distinguo entre sa manière de voir et la mienne. » Ce premier roman est inspiré d’une histoire vraie, survenue à l’époque de la seconde guerre entre les Boers et les Britanniques, au tout début du XXe siècle. Une jeune Afrikaner, Susan Nell, est laissée pour morte après avoir été violée dans un camp de concentration. Elle survit grâce aux soins prodigués par un couple basotho. Des années plus tard, devenue infirmière en psychiatrie, elle se retrouve, en pleine Première Guerre mondiale, en Angleterre, face à l’un de ses agresseurs. En 1900, pour briser le moral des Boers, les Britanniques brûlèrent leurs fermes et tuèrent leur bétail. Plus de 25 000 femmes et enfants moururent en déportation. François Smith fait de sa protagoniste une femme « marquée par la vie » (sic), mais d’une résilience extraordinaire. Diane de Beer a salué dans le quotidien Pretoria News une « écriture remarquable » lors de la parution de l’ouvrage, qui a figuré parmi les meilleures ventes de fiction en Afrique du Sud. Finaliste du prix du Sunday Times, qui paraît à Johannesbourg, il a séduit le jury par son « héroïne exaltante » et son « intrigue tout en subtilité».

[post_title] => Sur le chemin de la résilience [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => sur-le-chemin-de-la-resilience [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2022-01-05 08:12:56 [post_modified_gmt] => 2022-01-05 08:12:56 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=114314 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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Zdivočelá země a été écrit en 1970, mais il faudra attendre deux décennies avant de le trouver dans les librairies tchèques. Car son auteur, l’écrivain et défenseur des droits de l’homme Jiří Stránský (1931-2019), est à l’époque dans le viseur du régime communiste. « En 1953, raconte le quotidien Lidové Noviny, il est condamné pour trahison et envoyé dans plusieurs camps de travail, dont les mines d’uranium de Jáchymov. Libéré en 1960, il est à nouveau emprisonné au cours de la première moitié des années 1970. » « Témoin de son temps, il retrace dans ses écrits les méandres et les vicissitudes de l’histoire tchécoslovaque », note Radio Praha. Le roman s’intéresse d’abord au drame des Sudètes, région à la frontière tchéco-allemande, dont la population allemande a été expulsée en 1945. Son héros, un aviateur de retour d’Angleterre après la guerre, rêve de créer un élevage de chevaux dans son village natal. Il débarque alors dans une région en ruines. En 1997, Stránský décidera de poursuivre dans un deuxième tome (« Vente aux enchères ») l’histoire de son héros pour l’accompagner après la chute du communisme jusqu’à la fin du millénaire. Le tout sera ensuite adapté en série télévisée (qu’il a lui-même scénarisée), grand succès populaire, tout comme la récente réédition du roman, best-seller en République tchèque.

[post_title] => Territoire fantôme [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => territoire-fantome [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:41:51 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:41:51 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=110769 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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De tous les livres parus lors de la commémoration des attentats du 22 juillet 2011, commis en Norvège par l’ultra­nationaliste Anders Behring Breivik, seul celui de l’ex-secrétaire géné­rale des jeunesses travaillistes, décimées sur l’île d’Utøya, figure parmi les meilleures ventes. L’au­teure raconte la terreur et les corps fauchés (après les 8 victimes d’Oslo, 69 jeunes ont trouvé la mort à Utøya). « Malgré des descriptions presque grotesques, Tonje Brenna parvient à garder un ton sobre et retenu », estime le quotidien VG. Celle qui est désormais une élue régio­nale travailliste se fait plus offensive dès qu’elle revient sur les ratés de la police ce jour-là. Elle appelle surtout à un débat plus tranché face à une droite populiste et xénophobe qui, selon elle, relativise les horreurs perpétrées par un de ses anciens adhérents, aujourd’hui en prison. Plus encore, elle « accuse » la Première ministre, la conservatrice Erna Solberg, de refuser d’admettre que l’attaque visait davantage la social-démocratie que la société norvégienne dans son ensemble, constate le site Nettavisen. « Un message aussi fort est peut-être nécessaire », avance le quotidien régional Aftenbladet. Pour sa part, VG regrette que l’auteure ait « réduit son message politique à des concepts clichés […] au lieu de proposer une analyse plus précise ». 

[post_title] => Requiem pour un massacre [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => requiem-pour-un-massacre [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:42:03 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:42:03 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=110789 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )