WP_Post Object ( [ID] => 110769 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-10-28 07:00:32 [post_date_gmt] => 2021-10-28 07:00:32 [post_content] =>Zdivočelá země a été écrit en 1970, mais il faudra attendre deux décennies avant de le trouver dans les librairies tchèques. Car son auteur, l’écrivain et défenseur des droits de l’homme Jiří Stránský (1931-2019), est à l’époque dans le viseur du régime communiste. « En 1953, raconte le quotidien Lidové Noviny, il est condamné pour trahison et envoyé dans plusieurs camps de travail, dont les mines d’uranium de Jáchymov. Libéré en 1960, il est à nouveau emprisonné au cours de la première moitié des années 1970. » « Témoin de son temps, il retrace dans ses écrits les méandres et les vicissitudes de l’histoire tchécoslovaque », note Radio Praha. Le roman s’intéresse d’abord au drame des Sudètes, région à la frontière tchéco-allemande, dont la population allemande a été expulsée en 1945. Son héros, un aviateur de retour d’Angleterre après la guerre, rêve de créer un élevage de chevaux dans son village natal. Il débarque alors dans une région en ruines. En 1997, Stránský décidera de poursuivre dans un deuxième tome (« Vente aux enchères ») l’histoire de son héros pour l’accompagner après la chute du communisme jusqu’à la fin du millénaire. Le tout sera ensuite adapté en série télévisée (qu’il a lui-même scénarisée), grand succès populaire, tout comme la récente réédition du roman, best-seller en République tchèque.
[post_title] => Territoire fantôme [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => territoire-fantome [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:41:51 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:41:51 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=110769 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 110789 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-10-28 07:00:32 [post_date_gmt] => 2021-10-28 07:00:32 [post_content] =>De tous les livres parus lors de la commémoration des attentats du 22 juillet 2011, commis en Norvège par l’ultranationaliste Anders Behring Breivik, seul celui de l’ex-secrétaire générale des jeunesses travaillistes, décimées sur l’île d’Utøya, figure parmi les meilleures ventes. L’auteure raconte la terreur et les corps fauchés (après les 8 victimes d’Oslo, 69 jeunes ont trouvé la mort à Utøya). « Malgré des descriptions presque grotesques, Tonje Brenna parvient à garder un ton sobre et retenu », estime le quotidien VG. Celle qui est désormais une élue régionale travailliste se fait plus offensive dès qu’elle revient sur les ratés de la police ce jour-là. Elle appelle surtout à un débat plus tranché face à une droite populiste et xénophobe qui, selon elle, relativise les horreurs perpétrées par un de ses anciens adhérents, aujourd’hui en prison. Plus encore, elle « accuse » la Première ministre, la conservatrice Erna Solberg, de refuser d’admettre que l’attaque visait davantage la social-démocratie que la société norvégienne dans son ensemble, constate le site Nettavisen. « Un message aussi fort est peut-être nécessaire », avance le quotidien régional Aftenbladet. Pour sa part, VG regrette que l’auteure ait « réduit son message politique à des concepts clichés […] au lieu de proposer une analyse plus précise ».
[post_title] => Requiem pour un massacre [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => requiem-pour-un-massacre [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:42:03 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:42:03 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=110789 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 111056 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-10-28 07:00:31 [post_date_gmt] => 2021-10-28 07:00:31 [post_content] =>« Ceux qui, comme moi, écoutaient Lída Rakušanová se souviennent combien Radio Free Europe a aidé les Tchèques à survivre à la normalisation [période de retour à l’orthodoxie communiste après l’écrasement du Printemps de Prague] », écrit dans le quotidien Dnes le politologue Michal Klíma au moment de la sortie de Svobodná v Evropě, l’autobiographie de la journaliste grâce à qui les Tchécoslovaques purent contourner le rideau de fer pour accéder à une information non diligentée par Moscou. Sa voix leur parvenait depuis Munich, où, en 1949, les États-Unis avaient fondé Radio Free Europe pour lutter contre la propagande de l’URSS. Parmi toutes les langues diffusées, l’antenne tchécoslovaque avait été la première à émettre, en ondes courtes, en 1950 – Lída avait alors 3 ans. Émigrée en Allemagne après l’invasion des chars russes à Prague en 1968, elle intègre la radio en 1975. Celle qui est aussi appelée « la voix de la liberté » raconte la façon dont elle s’est imposée en tant que femme dans la rédaction, la lutte entre les émigrants de 1948 – opposants de la première heure au communisme – et ceux de 1968, son engagement pro-européen et anticorruption, mais aussi, se réjouit le site Novinky.cz, des anecdotes parmi lesquelles ses liens avec Václav Havel ou Bill Clinton… À la chute du communisme, Rakušanová revint en Tchécoslovaquie. Elle est depuis repartie vivre dans un chalet en Bavière. Radio Free Europe, elle, déménagea à Prague en 1994. Elle diffuse encore aujourd’hui, et toujours aux frais du Congrès américain, dans une trentaine de pays où l’information n’est pas libre.
[post_title] => Une onde de liberté [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => une-onde-de-liberte [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:43:21 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:43:21 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=111056 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 111066 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-10-28 07:00:31 [post_date_gmt] => 2021-10-28 07:00:31 [post_content] =>Les princes Boriatinski font l’acquisition d’un domaine délaissé, qui se distingue par son magnifique jardin. Loin des mondanités de Moscou, « le contact avec une nature foisonnante et généreuse éveille en eux des passions incongrues », relate le portail Meduza à propos du dernier roman de Marina Stepnova. La parenthèse enflammée et charnelle s’achève par la grossesse tardive de la princesse, âgée de 44 ans. Grigori Meizel, le médecin de famille d’origine allemande, accompagne celle-ci lors des complications et de l’accouchement. Alors que le prince est de plus en plus effacé, Meizel prend en charge, aux côtés de la mère, l’éducation de la petite Toussia, une enfant fragile et bien étrange. Esprit libre et fort caractère, elle restera pourtant muette jusqu’à ses 5 ans et passera tout son temps avec des chevaux, sa passion exclusive. Le décor renvoie à une sorte d’« éden aristocratique » qui fait écho aux textes emblématiques de Tchekhov, Tolstoï ou Tourgueniev, commente le site Protchtenié. L’écriture et les problématiques évoquées par l’auteure sont toutefois bien celles d’un roman psychologique moderne.
[post_title] => Éden revisité [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => eden-revisite [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:42:33 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:42:33 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=111066 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 111073 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-10-28 07:00:31 [post_date_gmt] => 2021-10-28 07:00:31 [post_content] =>« Un triomphe », s’enthousiasme l’écrivain Itumeleng Molefi dans The Johannesburg Review of Books à propos du dernier roman de Jennifer Nansubuga Makumbi, The First Woman. L’auteure ougandaise y raconte le passage à l’âge adulte de Kirabo, une jeune fille de 12 ans qui habite le village de Nattetta à l’époque du régime sanguinaire d’Idi Amin Dada, dans les années 1970. Kirabo, qui tente de retrouver sa mère, consulte une vieille sorcière aveugle, Nsuuta. Cette dernière lui apprend que, si les ancêtres ont inventé des histoires, c’est pour mieux opprimer et rabaisser les femmes. Nsuuta pense que le caractère rebelle de Kirabo et ses pouvoirs surnaturels proviennent de la « première femme », qui était libre et indépendante. Ces traits n’existent plus chez la plupart des femmes, ce qui leur permet de mieux s’adapter à une société dirigée par les hommes. La romancière fait référence au concept ougandais de mwenkanonkano, antérieur au féminisme à l’occidentale, qui incite les femmes à lutter efficacement contre la domination masculine, quitte à faire semblant d’être faibles. Itumeleng Molefi voit dans ce roman, inspiré de traditions orales, « une riposte à ceux qui se plaisent à défendre le pouvoir patriarcal en affirmant que le féminisme n’est “pas africain” ». La romancière égratigne au passage les femmes qui entretiennent le statu quo, consciemment ou non, et apporte son soutien aux hommes féministes. Sur le site Brittle Paper, l’écrivaine ougandaise Harriet Anena salue ce « récit empreint d’humour », garantissant de « délicieuses séances de lecture ».
[post_title] => Pas africain, le féminisme ? [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => pas-africain-le-feminisme%e2%80%89 [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:43:39 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:43:39 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=111073 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 111081 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-10-28 07:00:31 [post_date_gmt] => 2021-10-28 07:00:31 [post_content] =>Il y a cent cinquante ans, une théorie scientifique largement répandue prétendait que, au-delà de 550 mètres de profondeur, l’océan était dénué de vie. On sait désormais que c’est faux. Aujourd’hui, « nos connaissances sur les grands fonds marins progressent à un rythme tellement effréné qu’on peine à suivre », s’enthousiasme le zoologiste australien Tim Flannery dans The New Statesman. Selon lui, The Brilliant Abyss, le dernier livre de la chercheuse en biologie marine Helen Scales, est une excellente occasion de rafraîchir ses connaissances en la matière : « L’ouvrage est si complet et si érudit qu’il fera date. » Les abysses constituent le plus grand habitat de la Terre, où évoluent des créatures aussi étranges qu’infiniment variées. Tels ces vers rongeurs d’os d’à peine 3 centimètres, arborant des tentacules rouges à une extrémité et, à l’autre, des ramifications vert vif qui produisent de l’acide. Seulement, ce monde merveilleux est menacé. Le second volet de l’ouvrage détaille l’impact des activités humaines sur les fonds marins. Les coupables désignés sont le chalutage, qui détériore les récifs coralliens millénaires, et l’exploitation minière en eaux profondes, « qui pourrait porter un coup fatal à la planète entière »
[post_title] => Plongée en eaux profondes [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => plongee-en-eaux-profondes [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:43:58 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:43:58 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=111081 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 111090 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-10-28 07:00:31 [post_date_gmt] => 2021-10-28 07:00:31 [post_content] =>Historien de formation, parlant couramment le pachto, Carter Malkasian est un ancien conseiller du haut commandement américain en Afghanistan. Dans son troisième livre, paru en septembre 2021 – au lendemain du retrait en catastrophe de l’armée américaine de l’Afghanistan –, l’expert dresse un tableau sans concession de ce conflit, le plus long de l’histoire des États-Unis. Malkasian y présente des stratèges américains en proie à l’indécision chronique, en dépit des premiers succès militaires remportés contre les talibans, en 2001. « Les États-Unis sont entrés dans un pays qu’ils ne comprenaient pas, un pays qui avait dérouté plus d’une grande puissance par le passé, et ils l’ont fait sans avoir de stratégie claire à long terme », commente l’historien Fredrik Logevall dans The New York Times. « On referme cet ouvrage remarquable avec le sentiment profond que la seule présence des États-Unis a créé un problème monumental pour le gouvernement de Kaboul », poursuit ce spécialiste des relations internationales. À l’instar de l’allié sud-vietnamien un demi-siècle plus tôt, celui-ci n’a jamais obtenu de soutien au sein de la population, en raison de son association avec une puissance occupante étrangère.
[post_title] => Chronique d’un enlisement [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => chronique-dun-enlisement [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:43:12 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:43:12 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=111090 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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[post_title] => À consommer pour l’évolution [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => a-consommer-pour-levolution [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:43:50 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:43:50 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=111108 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 111116 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-10-28 07:00:31 [post_date_gmt] => 2021-10-28 07:00:31 [post_content] =>L’exploitation du Congo par le roi Léopold II de Belgique, entre 1885 et 1908, est connue comme l’une des pires périodes de la colonisation européenne en Afrique. Les statues du monarque belge sont régulièrement aspergées de peinture rouge par des militants en rappel des atrocités commises. Or, le colonialisme « prétendument civilisateur » n’était souvent pas si différent de ce qui se passait sous Léopold II, avance l’hebdomadaire britannique The Economist. La construction du chemin de fer Congo-Océan par l’État français en est un exemple flagrant.
[post_title] => Un rail, une vie [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => un-rail-une-vie [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:43:32 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:43:32 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=111116 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
Dans son nouveau livre In the Forest of No Joy, l’historien américain James P. Daughton fait état de ces travaux aussi titanesques que coûteux en vies humaines. Réalisée entre 1921 et 1934, la voie ferrée Congo-Océan relie Brazzaville au port de Pointe-Noire, sur la côte Atlantique. Comme d’autres chemins de fer construits à l’époque, elle servait à acheminer les ressources coloniales vers la métropole. Dans ce « récit magistral, bien qu’implacablement sombre, poursuit The Economist, Daughton met en évidence le fossé entre les intentions des bureaucrates coloniaux, dont certains semblaient sincèrement convaincus qu’ils sortaient les Africains de la pauvreté, et la sinistre réalité qu’ils ont instaurée ». L’administration coloniale au Congo français prétendait ainsi recruter des volontaires rémunérés, alors que ses agents forçaient les Africains à travailler sous la menace des armes. Enchaînés par le cou, les hommes devaient parcourir plusieurs centaines de kilomètres jusqu’aux chantiers, « comme les esclaves un siècle auparavant ». Entre 23 000 et 60 000 travailleurs africains y trouvèrent la mort, selon différentes estimations. Comme l’écrit Daughton, en treize ans, « plus d’hommes et de femmes périrent sur le Congo-Océan qu’en quatre-vingts ans de construction des pyramides de Gizeh », rapporte The Wall Street Journal.
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[post_title] => On achève bien les piétons [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => on-acheve-bien-les-pietons [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-11-12 18:44:04 [post_modified_gmt] => 2021-11-12 18:44:04 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=111124 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
Le livre d’Angie Schmitt, ancienne rédactrice du portail Streetsblog, est le premier à rendre compte de cette épidémie silencieuse qui, comme le Covid-19, frappe les Américains de façon inégale, rapporte The New York Review of Books. « Les piétons à faibles revenus, les piétons noirs et hispaniques, les piétons âgés et les piétons handicapés présentent une surmortalité. » Schmitt met en évidence plusieurs facteurs contribuant à ce « désastre », notamment l’usage toujours plus important de voitures, et en particulier de SUV, dont la carrosserie plus haute et massive rend les collisions davantage mortelles. L’auteure pointe également la planification des villes, en particulier celles de la Sun Belt (les États du Sud-Ouest), dont les larges artères n’ont tout simplement pas été conçues pour être empruntées par des piétons.