WP_Post Object ( [ID] => 108210 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-08-26 10:21:12 [post_date_gmt] => 2021-08-26 10:21:12 [post_content] =>Le globe-trotter Gunnar Garfors est connu pour divers records insolites – être le premier homme à avoir mis les pieds deux fois dans chaque pays du monde, par exemple. « Il aura fallu une pandémie pour qu’il écrive sur son propre pays », note malicieusement le quotidien Aftenposten. Neuf mois durant, l’aventurier-photographe au long cours a donc parcouru la Norvège, des fjords et îles du littoral aux forêts profondes, de la toundra du Grand Nord aux montagnes culminant jusqu’à 2 469 mètres. En voiture, en bus, en avion, en bateau, à vélo, à pied. Et le plus possible « hors des sentiers battus », comme le proclame le titre du livre.
[post_title] => Le lointain, près de chez soi [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => le-lointain-pres-de-chez-soi [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:21:12 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:21:12 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108210 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
Promesse tenue ? Visiblement oui : « La plupart des destinations ne sont pas ou que peu connues », constate le quotidien Dagbladet. Illustré par 450 photos, l’ouvrage de Gunnar Garfors est structuré autour de 81 idées de périple dans un pays plus vaste que l’Allemagne ou le Japon. Chemin faisant, il a rencontré des pêcheurs, des alpinistes ou des restaurateurs dont il relate les « histoires passionnantes », note le magazine de voyage Reiselyst. « Garfors est terre à terre et sans prétention, contrairement à la mouvance des influenceurs qui parlent le plus souvent d’eux », conclut Dagbladet.
WP_Post Object ( [ID] => 108462 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-08-26 10:21:12 [post_date_gmt] => 2021-08-26 10:21:12 [post_content] =>Le journaliste Karol Kopańko l’affirme : « La Pologne fut une grande puissance mondiale… et elle l’est toujours ! » Sauf que, désormais, elle ne s’impose plus sur les champs de bataille médiévaux mais sur le terrain des jeux vidéo. Counter-Strike, StarCraft, Quake… Manette au poing, les Polonais ont remporté de nombreux titres et accessits mondiaux, et ils ont même réussi à accéder aux ligues d’élite coréennes ! Quant à la capitale de l’e-sport, qui organise chaque année les Intel Extreme Masters, rendez-vous majeur des équipes professionnelles, c’est Katowice, une ville de Silésie de quelque 300 000 habitants. Et de quelle nationalité est Piotr Kusielczuk, entré dans le Guinness pour avoir réussi à finir (en 3 435 heures, 12 minutes et 24 secondes) tous les jeux de la Nintendo ? Il est polono-mexicain.
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Dans Polski e-sport, Kopańko raconte, telle une épopée, l’essor du sport électronique en Pologne et dresse le portrait de ses champions, montrant comment ce qui ressemblait au départ au délire pathétique d’une poignée de geeks figure désormais à la une des journaux. « Kopańko explique les débuts de cette folle histoire », écrit Polskie Radio, insistant sur le travail « d’archéologue » de l’auteur. Lequel a déterré, souvent dans les tréfonds de forums en sommeil depuis vingt ans, les premiers pas de ces pionniers « rejetés à l’école, mal à l’aise en famille et accusés de gâcher leur vie à jouer ». Des héros, souvent ados, que Kopańko n’hésite pas aujourd’hui à comparer à Messi ou à Ronaldo : « La carrière d’un pro gamer, c’est beaucoup de sacrifices, de stress et d’heures épuisantes d’entraînement. » Le Comité international olympique, qui envisage de rendre médaillables certains sports virtuels pour les Jeux 2028, semble d’accord avec lui.
WP_Post Object ( [ID] => 108218 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-08-26 10:21:12 [post_date_gmt] => 2021-08-26 10:21:12 [post_content] =>Le prix Ingeborg-Bachmann, décerné tous les ans à Klagenfurt, en Autriche, n’est pas seulement l’une des plus prestigieuses récompenses littéraires du monde germanophone, il obéit à des règles qui ont peu à voir avec celles des grands prix littéraires français : les auteurs présentent devant le jury, en vingt-cinq minutes, des textes inédits. L’an dernier, le prix est échu, un peu à la surprise générale, à Helga Schubert, une psychologue octogénaire qui n’a pu participer à la compétition que parce que celle-ci, en raison de la pandémie, avait exceptionnellement lieu en ligne. Son livre, un recueil de 29 nouvelles autobiographiques, a été publié quelques mois plus tard, en mars 2021. « Un best-seller immédiat, écoulé très vite à 90 000 exemplaires », rapporte le critique littéraire du Spiegel Volker Weidermann.
[post_title] => Confessions d’une vieille dame [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => confessions-dune-vieille-dame [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:21:12 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:21:12 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108218 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
Sans jouir d’une grande notoriété, Helga Schubert n’est pas non plus une parfaite inconnue. Elle « a passé presque toute sa vie d’adulte en RDA, jusqu’à la chute du Mur. Le hasard avait voulu que sa mère se trouve dans la partie orientale de Berlin après leur fuite devant les Russes. C’est donc une coïncidence si elle est devenue citoyenne de la RDA, pays qu’elle a toujours voulu quitter. Son mari ne voulait pas. Elle l’aimait et l’aime toujours. Elle est restée avec lui », résume Weidermann. Sous la dictature communiste, Schubert se lie à quelques grands noms de la littérature est-allemande d’après-guerre, dont Christa Wolf, qui, dans un premier temps, l’encourage. Mais les deux femmes finissent par se brouiller. En cause, leur rapport très différent au régime, que l’une déteste et l’autre soutient. En 1983, quand Helga Schubert se voit décerner par la RFA le prix Hans-Fallada, elle est contrainte de le refuser sous la pression non seulement des autorités, mais de Wolf elle-même. Ironie de l’Histoire : trois ans plus tôt, elle avait été invitée une première fois à Klagenfurt pour le prix Ingeborg-Bachmann, mais elle n’avait pas obtenu l’autorisation de s’y rendre.
Vom Aufstehen retrace toute une vie qui aurait très bien pu ne pas être, puisque la mère de l’auteure, devant l’avancée de l’Armée rouge en 1945, envisage de tuer sa fille (sur les conseils du grand-père). Certaines nouvelles sont très courtes, d’autres embrassent son existence entière. Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, Dirk von Petersdorff évoque leur effet thérapeutique et les compare aux Confessions de saint Augustin, où « la description des différentes étapes de la vie et la recherche d’une forme de transcendance sont liées ». Schubert, qui ne fait pas mystère de sa foi chrétienne, « écrit elle aussi des confessions : elle veut justifier ses actions et ses décisions, et se considère comme faisant partie d’un ensemble plus vaste. »
WP_Post Object ( [ID] => 108465 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-08-26 10:21:12 [post_date_gmt] => 2021-08-26 10:21:12 [post_content] =>De nos jours, difficile d’échapper à cette exigence : tout doit être « authentique », le logement, le restaurant, ce qu’on dit, ce qu’on fait… Agir, parler, écrire en conformité avec son moi profond, voilà la recette du bonheur, mais aussi, pour les vedettes ou les hommes politiques qui en font étalage, de la popularité. Dans un petit livre paru à l’automne dernier outre-Rhin, l’universitaire Erik Schilling critique impitoyablement cette tendance. Selon lui, elle a pour défaut d’essentialiser les choses comme les personnes et d’évacuer la possibilité de l’ambivalence et de la contradiction. Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, le sociologue Andreas Reckwitz salue un essai « stimulant et convaincant », en particulier quand il aborde le vrai domaine de compétence de Schilling, la littérature. Fini, dans les romans qui triomphent aujourd’hui, les jeux postmodernes sur l’identité du narrateur et les différents modes de narration. Désormais, l’heure est à la stricte coïncidence de l’auteur et de l’histoire qu’il raconte ; on porte aux nues les récits impudiques du Norvégien Knausgaard et du Français Édouard Louis, autant d’ouvrages qui, « à la place d’un contrat fictionnel, proposent un contrat d’authenticité ». Cette aspiration à la sincérité, qui remonte au moins à Rousseau, n’est pas nécessairement mauvaise en soi, admet Reckwitz. Le problème est qu’elle est devenue une norme et, par là même, quelque peu artificielle.
[post_title] => Marre de l’authenticité [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => marre-de-lauthenticite [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:21:12 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:21:12 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108465 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 108469 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-08-26 10:21:11 [post_date_gmt] => 2021-08-26 10:21:11 [post_content] =>Homère est-il l’auteur unique de l’Iliade et de l’Odyssée, les deux célèbres épopées aux fondements de la littérature occidentale ? La « question homérique » agita les philologues dès le XVIIe siècle. Les « unitariens » attribuaient ainsi l’œuvre à un seul poète de génie, alors que les « analystes » y voyaient une collection de poèmes indépendants, cousus ensemble par un rhapsode tardif. Bien qu’on présente Homère comme un poète aveugle, qui aurait vécu au VIIIe siècle av. J.-C., il n’existe pas de sources pour l’attester. « Nous ne savons peut-être pas quand Homère est né, mais nous pouvons affirmer avec certitude qu’il a cessé d’exister au début des années 1930 », ironise Adam Kirsch dans le magazine The New Yorker à l’occasion de la parution d’une nouvelle biographie de Milman Parry, ce philologue américain qui a démontré dans ses travaux que l’épopée était une composition orale. Mort prématurément à 33 ans, il n’a laissé aucun livre. Mais le « coup de génie de Parry » a été de révéler « deux particularités indéniables de la poésie homérique : le mètre et les épithètes », particularités qu’il a ensuite analysées dans sa théorie de l’oralité. Afin de la prouver empiriquement, Parry fit deux voyages en Yougoslavie, où existait encore une tradition vivante de poésie orale, « l’expérience la plus passionnante de sa vie », relève Adam Kirsch.
[post_title] => L’helléniste qui tua Homère [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => lhelleniste-qui-tua-homere [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:21:11 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:21:11 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108469 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 108481 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-08-26 10:20:05 [post_date_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content] =>« Longs vols sans escale à donner le tournis, records, victoires, réceptions au Kremlin, combats aériens au-dessus de l’Espagne, accidents, blessures, décès – Istrebitel’ se lit comme une encyclopédie des exploits et des défaites de l’aviation soviétique des années 1930 », écrit la critique littéraire Galina Iouzefovitch sur le site Meduza. Le nouveau roman de l’écrivain russe Dmitri Bykov est peuplé d’explorateurs polaires, de pilotes et de parachutistes qui étaient portés aux nues en URSS. Les personnages principaux sont inspirés de personnes réelles, tel l’aviateur Valeri Tchkalov, qui réalisa un vol sans escale au-dessus du pôle Nord ; ou encore la parachutiste Liouba Berlin. La plupart d’entre eux ont péri dans des accidents aériens. Il faut dire que Bykov a puisé la matière de son roman dans les carnets du journaliste Lazar Brontman (Lev Brovman dans le roman), qui a chroniqué le destin de ces pionniers. « Incontestablement, Bykov idéalise les pilotes soviétiques », note la critique. « Puissants, intrépides, excentriques et frivoles, ils sont nés pour accomplir des exploits et se couvrir de gloire éternelle, mais dès le départ ils sont voués à la mort », à l’instar des « demi-dieux de la mythologie grecque ».
[post_title] => Mythologie soviétique [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => mythologie-sovietique [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:20:05 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108481 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 108484 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-08-26 10:20:05 [post_date_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content] =>La « chick lit », cette littérature à l’eau de rose mettant en scène de jeunes trentenaires à la recherche du grand amour et de la réussite professionnelle, peut-elle porter une critique sociale appuyée ? Cela semble être l’intention de Moni Mohsin, romancière pakistanaise à succès, dont le dernier roman, The Impeccable Integrity of Ruby R., écrit en anglais, aborde le sujet de la place des femmes dans la vie politique de son pays. Tout en respectant les codes du genre (histoire d’amour extraconjugale sur le lieu de travail, personnages féminins frivoles à première vue, ton léger et rythme enlevé), l’auteure met au jour la rigidité des normes sociales, l’hypocrisie des discours populistes mais également la capacité de résistance des femmes. Devenue la maîtresse de Saif, chef de file d’un nouveau parti politique antiélite, Ruby s’engage dans sa campagne, convaincue que le charisme d’un seul homme peut venir à bout d’un système corrompu. Mais, « comme dans tout parti politique, sexisme, logiques de classe et opportunisme ont cours au sein du parti Integrity », pointe Amna Chaudhry dans le magazine anglophone indien The Caravan.
[post_title] => Romance déçue au Pakistan [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => romance-decue-au-pakistan [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:20:05 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108484 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
Loin de s’inscrire dans un féminisme combatif, Moni Mohsin dépeint plutôt un univers où les dés sont pipés. « Sa quête de pouvoir amène Ruby à travailler avec des hommes qui l’humilient en raison de ses origines [modestes] et à obéir aveuglément à son amant », poursuit la critique. Son histoire d’amour avec Saif s’étant terminée dans la douleur, Ruby finit par démissionner. Ce sont finalement les femmes de son entourage qui l’aident à surmonter l’épreuve. « Le roman suggère que d’autres voies sont possibles pour les femmes, loin des idées patriarcales de réussite et de pouvoir. »
WP_Post Object ( [ID] => 108487 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-08-26 10:20:05 [post_date_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content] =>Érigé en 1910 à Atlanta, le grand hôtel The Georgian Terrace est une référence en matière d’architecture urbaine. Or le matériau le plus utilisé pour sa construction n’est pas celui que l’on voit, mais le charbon. C’est lui qui a alimenté les fours ayant servi à fabriquer des briques, de la chaux pour le mortier ou encore des vitres. Dans son ouvrage Architecture : From Prehistory to Climate Emergency, l’historien britannique Barnabas Calder, professeur à l’Université de Liverpool, étudie la manière dont les énergies ont façonné le bâti depuis les sociétés de chasseurs-cueilleurs jusqu’à nos jours. « Le livre réussit à traverser les arcanes de l’histoire de l’art, avec ses styles et ses mouvements, grâce à des explications pratiques », salue Rowan Moore dans The Guardian. Durant la majeure partie de l’Histoire, les ressources ont été utilisées avec une certaine parcimonie, soutient Calder. Les chasseurs de mammouths récupéraient les os et les défenses de leurs proies pour construire leurs habitats. Les Romains évitaient de gaspiller le bois, dont ils avaient également besoin pour la construction navale. Le charbon et, plus tard, le pétrole ont marqué un véritable point de rupture. Dès lors, les villes ont pu s’étaler de façon exponentielle et de nouveaux types de bâtiments – usines, gratte-ciel – ont vu le jour. Mais, s’ils ont rendu possibles des prouesses d’ingénierie sans précédent, le béton et l’acier, deux matériaux très énergivores, ont eu un lourd impact environnemental. « Le livre de Calder est autant un hymne ou une élégie au monde modelé par les combustibles fossiles qu’une mise en garde contre les désastres que ces derniers pourraient entraîner », résume The Guardian.
[post_title] => Un monde façonné par les énergies [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => un-monde-faconne-par-les-energies [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:20:05 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108487 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
WP_Post Object ( [ID] => 108490 [post_author] => 56398 [post_date] => 2021-08-26 10:20:05 [post_date_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content] =>« Qu’un essai sur l’identité à l’ère du big data, écrit par quelqu’un qui refuse tout compromis mercantile, en soit à sa seconde édition peu de temps après sa publication s’apparente à de la science-fiction. Et pourtant, c’est ce qui se produit avec La mirada imposible », s’étonne Xavier Ayén dans le quotidien barcelonais La Vanguardia. L’auteur de ce coup d’éclat, Agustín Fernández Mallo, est un savant total comme il n’en existe presque plus : physicien de formation, il étudie la physique des radiations nucléaires à des fins médicales. Mais il est également l’auteur de plusieurs recueils de poésie et d’une trilogie romanesque. Féru de philosophie, il a publié un essai hétérodoxe sur l’appropriation culturelle au titre savoureux, « Théorie générale de ce qui part à la poubelle », et récidive à présent avec un bref traité sur l’identité humaine. Fernández Mallo est catégorique : l’identité n’existe pas, c’est une idée consolatoire, un « délire de l’ego ». Nous ne sommes pas ce que nous prétendons être, estime-t-il, mais ce que les autres décrètent que nous sommes. Et il va plus loin : « Aujourd’hui, chacun de nous est disséminé en des millions de fragments qui circulent dans les bases de données des États, des entreprises, des réseaux sociaux. Autant de données sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle ; nous ne savons même pas où elles se trouvent. Non seulement notre identité est créée par les autres, mais elle est aussi éparpillée, vaporisée, de sorte qu’elle nous est inconnaissable dans sa totalité », explique-t-il dans le mensuel Letras libres.
[post_title] => L’identité, une fiction égomaniaque ? [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => lidentite-une-fiction-egomaniaque%e2%80%89 [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:20:05 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108490 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
Poursuivant sa démonstration, Fernández Mallo porte l’estocade : l’identité collective n’existe pas plus que l’identité individuelle, elle n’est rien d’autre qu’une « hallucination » partagée. « Voyez la montée, non seulement en Espagne mais aussi en Europe et aux États-Unis, du nationalisme identitaire. Ces mouvements sont fondés sur de vieux mythes créationnistes, copies séculaires du créationnisme biblique. » Nonobstant le caractère quelque peu déprimant d’un tel constat, le magazine El Cultural salue un livre « brillant et original ».
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[post_title] => La stratégie suédoise passée au crible [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => la-strategie-suedoise-passee-au-crible [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:20:05 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108493 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
Un livre vient de paraître dans le royaume scandinave qui apporte des réponses à ces questions, et à d’autres. Son auteur, Johan Anderberg, un journaliste indépendant, avance en terrain miné, tant les choix des autorités suédoises ont été critiqués ou encensés.
Or, pour lui, la Suède s’en est plutôt bien tirée, avec un bilan humain à peu près identique à celui de la grippe de 1993. « C’est une conclusion assez provocante », estime le quotidien libéral Dagens Nyheter en faisant allusion aux quelque 14 800 morts suédois du coronavirus, bilan nettement supérieur à celui des pays voisins (2 600 au Danemark et moins de 1 000 en Finlande et en Norvège).
Malgré ces chiffres, poursuit le journal, l’auteur considère que la Suède a fait le bon choix pour une raison « importante » : la prise en compte de la liberté des citoyens « en tant que valeur primordiale, menacée par la politique contre la pandémie » au nom de la sécurité. « Après un gros travail que peu d’autres ont pris le temps de faire », renchérit Expressen, Johan Anderberg soutient que la stratégie suédoise est « fondée non seulement sur une analyse correcte du danger que représente réellement le virus, mais aussi sur des considérations éthiques. Il n’y avait pas d’alternative prudente et sans risque, il n’y avait que des options différentes, des risques différents ».
Le quotidien Aftonbladet – de même sensibilité politique que le Premier ministre suédois, le social-démocrate Stefan Löfven – souligne, lui aussi, que la question des risques pris par les autorités sanitaires et politiques traverse tout l’ouvrage. « Comment les risques d’une stratégie donnée sont-ils mis en balance avec les bénéfices qu’elle représente au niveau individuel et collectif ? » Pour ce journal, Anderberg livre un « récit nuancé d’une époque si étrange que nous avons besoin d’aide pour trouver les mots ».
Il est regrettable que l’auteur ait hésité entre « les formes du roman policier, du pamphlet, de l’investigation journalistique et de l’enquête gouvernementale », pointe pour sa part le quotidien conservateur Svenska Dagbladet, tout en saluant l’hommage de l’auteur à la « raison » qui a poussé la Suède à ne pas suivre tous ces pays ayant adopté « des mesures hâtives, simplement parce que les dirigeants voulaient paraître proactifs ».