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Non classé Archives - Page 83 sur 817 - Books

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Le prix Ingeborg-Bachmann, décerné tous les ans à Klagenfurt, en Autriche, n’est pas seulement l’une des plus prestigieuses récompenses littéraires du monde germanophone, il obéit à des règles qui ont peu à voir avec celles des grands prix littéraires français : les auteurs présentent devant le jury, en vingt-cinq minutes, des textes inédits. L’an dernier, le prix est échu, un peu à la surprise générale, à Helga Schubert, une psychologue octo­génaire qui n’a pu participer à la compétition que parce que celle-ci, en raison de la pandémie, avait exceptionnellement lieu en ligne. Son livre, un recueil de 29 nouvelles autobiographiques, a été publié quelques mois plus tard, en mars 2021. « Un best-seller immédiat, écoulé très vite à 90 000 exemplaires », rapporte le critique littéraire du Spiegel Volker Weidermann.
Sans jouir d’une grande noto­riété, Helga Schubert n’est pas non plus une parfaite inconnue. Elle « a passé presque toute sa vie d’adulte en RDA, jusqu’à la chute du Mur. Le hasard avait voulu que sa mère se trouve dans la partie orientale de Berlin après leur fuite devant les Russes. C’est donc une coïncidence si elle est devenue citoyenne de la RDA, pays qu’elle a toujours voulu quitter. Son mari ne voulait pas. Elle l’aimait et l’aime toujours. Elle est restée avec lui », résume Weidermann. Sous la dictature communiste, Schubert se lie à quelques grands noms de la littérature est-allemande d’après-guerre, dont Christa Wolf, qui, dans un premier temps, l’encourage. Mais les deux femmes finissent par se brouiller. En cause, leur rapport très différent au régime, que l’une déteste et l’autre soutient. En 1983, quand Helga Schubert se voit décerner par la RFA le prix Hans-Fallada, elle est contrainte de le refuser sous la pression non seulement des autorités, mais de Wolf elle-même. Ironie de l’Histoire : trois ans plus tôt, elle avait été invitée une première fois à Klagenfurt pour le prix Ingeborg-Bachmann, mais elle n’avait pas obtenu l’autorisation de s’y rendre.
Vom Aufstehen retrace toute une vie qui aurait très bien pu ne pas être, puisque la mère de l’auteure, devant l’avancée de l’Armée rouge en 1945, envisage de tuer sa fille (sur les conseils du grand-père). Certaines nouvelles sont très courtes, d’autres embrassent son existence entière. Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, Dirk von Petersdorff évoque leur effet thérapeutique et les compare aux Confessions de saint Augustin, où « la description des différentes étapes de la vie et la recherche d’une forme de transcendance sont liées ». Schubert, qui ne fait pas mystère de sa foi chrétienne, « écrit elle aussi des confessions : elle veut justifier ses actions et ses décisions, et se considère comme faisant partie d’un ensemble plus vaste. » 

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De nos jours, difficile d’échapper à cette exigence : tout doit être « authentique », le logement, le restaurant, ce qu’on dit, ce qu’on fait… Agir, parler, écrire en conformité avec son moi profond, voilà la recette du bonheur, mais aussi, pour les vedettes ou les hommes politiques qui en font étalage, de la popularité. Dans un petit livre paru à l’automne dernier outre-Rhin, l’universitaire Erik Schilling critique impitoyablement cette tendance. Selon lui, elle a pour défaut d’essentialiser les choses comme les personnes et d’évacuer la possibilité de l’ambivalence et de la contradiction. Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, le sociologue Andreas Reckwitz salue un essai « stimulant et convaincant », en particulier quand il aborde le vrai domaine de compétence de Schilling, la littérature. Fini, dans les romans qui triomphent aujourd’hui, les jeux postmodernes sur l’identité du narrateur et les différents modes de narration. Désormais, l’heure est à la stricte coïncidence de l’auteur et de l’histoire qu’il raconte ; on porte aux nues les récits impudiques du Norvégien Knausgaard et du Français Édouard Louis, autant d’ouvrages qui, « à la place d’un contrat fictionnel, proposent un contrat d’authenticité ». Cette aspiration à la sincérité, qui remonte au moins à Rousseau, n’est pas nécessairement mauvaise en soi, admet Reckwitz. Le problème est qu’elle est devenue une norme et, par là même, quelque peu artificielle. 

[post_title] => Marre de l’authenticité [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => marre-de-lauthenticite [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:21:12 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:21:12 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108465 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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Homère est-il l’auteur unique de l’Iliade et de l’Odyssée, les deux ­célèbres épopées aux fondements de la littérature occidentale ? La « question homérique » agita les philologues dès le XVIIe siècle. Les « unitariens » attribuaient ainsi l’œuvre à un seul poète de génie, alors que les « analystes » y voyaient une collection de poèmes indépendants, cousus ensemble par un rhapsode tardif. Bien qu’on présente Homère comme un poète aveugle, qui aurait vécu au VIIIe siècle av. J.-C., il n’existe pas de sources pour l’attester. « Nous ne savons peut-être pas quand Homère est né, mais nous pouvons affirmer avec certitude qu’il a cessé d’exister au début des années 1930 », ironise Adam Kirsch dans le magazine The New Yorker à l’occasion de la parution d’une nouvelle biographie de Milman Parry, ce philologue américain qui a démontré dans ses travaux que l’épopée était une composition orale. Mort prématurément à 33 ans, il n’a laissé aucun livre. Mais le « coup de génie de Parry » a été de révéler « deux particularités indéniables de la poésie homérique : le mètre et les épithètes », particularités qu’il a ensuite analysées dans sa théorie de l’oralité. Afin de la prouver empiriquement, Parry fit deux voyages en Yougoslavie, où existait encore une tradition vivante de poésie orale, « l’expérience la plus passionnante de sa vie », relève Adam Kirsch. 

[post_title] => L’helléniste qui tua Homère [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => lhelleniste-qui-tua-homere [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:21:11 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:21:11 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108469 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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« La lamentation, cette effusion lyrique de chagrin, est l’une des formes d’art les plus anciennes et les plus universelles », rappelle l’écrivaine Hope Wabuke sur le site de la radio publique américaine NPR. Un texte sumérien vieux de 4 000 ans, qui narre la destruction de la cité d’Our, en est la trace la plus ancienne. Avec son essai Notes on Grief, la célèbre romancière nigériane Chimamanda Ngozie Adichie s’inscrit dans cette longue tradition. Elle y raconte la mort, en juin 2020, de son père, l’universitaire émérite James Nwoye Adichie, à l’âge de 88 ans. Un deuil rendu d’autant plus douloureux par la distance imposée par la pandémie de Covid-19. Sous la plume d’Adichie, « l’expérience de la perte et du deuil devient viscérale », relève Hope Wabuke. Cette expérience se manifeste par une réaction physique violente et incontrôlable, comme « le besoin de pousser lors de l’accouchement » et cette sensation que « les mots ne suffisent plus à endiguer la montée des eaux du chagrin ». Face à la disparition d’un proche, écrit Adichie, « on réalise à quel point le deuil est lié au langage, à la défaillance du langage et à la nécessité de s’en saisir ». 

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Chronique douce-amère d’un village entre Athènes et Delphes, le dernier livre du poète et essayiste Giorgos Ch. Theocháris a conquis des critiques situés à l’opposé sur l’échiquier politique, fait rare dans ce pays polarisé. Mélange de récit à la première personne, de poèmes, de photographies et de coupures de presse des xixe et xxe siècles, Δίφορη Μνήμη a une forme étonnante. Dressant la chronique d’une enfance passée dans les années 1950, l’auteur fait revivre un lieu aujourd’hui frappé par la désertification. Proche de Syriza, le quotidien I Avghi se montre sensible à l’engagement d’un homme de gauche marqué par « les plaies béantes laissées par la guerre civile » opposant communistes et monarchistes après la Seconde Guerre mondiale. De son côté, Kathimerini, journal de centre droit, ne résiste pas à l’évocation des chapelles vides près des champs de vignes, « où le caractère sacré de la nature se fait le temple d’une élévation personnelle. » Mettant tout le monde d’accord, le site d’information centriste Liberal souligne l’universalité de ces histoires « de gens simples, semblables à celles que nous trouvons dans toute la campagne grecque ». Creusant au plus profond d’une mémoire singulière, Theocháris a su parler à cette Grèce urbaine en apparence seulement, tant elle garde un pied et des souvenirs « au village ». 

[post_title] => Village d’enfance [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => village-denfance [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:20:05 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108475 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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Les écrivains Hans Christian Andersen et Karen Blixen, le physicien Niels Bohr, l’astronome Tycho Brahe ou le compositeur Carl Nielsen… Autant de noms que « chaque ­Danois peut reconnaître avec fierté. Mais Inge Lehmann ? » C’est loin d’être une évidence, répond le quotidien Berlingske après avoir posé la question. Et pourtant, cette femme discrète, native de Copenhague et morte en 1993, à 104 ans, a marqué durablement la science. Avant elle, les sismologues croyaient que la Terre avait un noyau fluide en son centre. Jusqu’à ce qu’Inge Lehmann affirme en 1936 que notre planète a aussi un noyau solide. Mais « il lui était d’autant plus difficile de convaincre ses pairs qu’elle était une femme », raconte Berlingske, évoquant la première biographie écrite à son sujet, un « roman vrai ». Les milieux scientifiques danois n’étaient alors pas à la hauteur de la réputation du royaume concernant la place des femmes dans la société. Aux États-Unis, en revanche, on saisit vite l’intérêt des travaux de la chercheuse. Elle s’y installa pour, entre autres, aider à détecter des essais nucléaires soviétiques souterrains. En 1961, elle fit la une d’un magazine populaire américain. De nos jours, le Danemark commence enfin à lui rendre justice. Cette biographie y contribue, d’où l’accueil plutôt positif de la critique. Mais l’ouvrage de 400 pages aurait pu être plus « passionnant », regrette le quotidien Jyllands-Posten, ou plus mordant encore à l’encontre du ­patriarcat local, juge Information

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« Longs vols sans escale à donner le tournis, records, victoires, réceptions au Kremlin, combats aériens au-dessus de l’Espagne, accidents, blessures, décès – Istrebitel’ se lit comme une encyclopédie des exploits et des défaites de l’aviation soviétique des années 1930 », écrit la critique littéraire Galina Iouzefovitch sur le site Meduza. Le nouveau roman de l’écrivain russe Dmitri Bykov est peuplé d’explorateurs ­polaires, de pilotes et de parachutistes qui étaient portés aux nues en URSS. Les personnages principaux sont inspirés de personnes réelles, tel l’aviateur Valeri Tchkalov, qui réalisa un vol sans escale au-dessus du pôle Nord ; ou encore la parachutiste Liouba Berlin. La plupart d’entre eux ont péri dans des accidents aériens. Il faut dire que Bykov a puisé la ­matière de son roman dans les ­carnets du journaliste Lazar Brontman (Lev Brovman dans le roman), qui a chroniqué le destin de ces pionniers. « Incontestablement, Bykov idéalise les pilotes soviétiques », note la critique. « Puissants, intrépides, excentriques et frivoles, ils sont nés pour accomplir des exploits et se couvrir de gloire éternelle, mais dès le départ ils sont voués à la mort », à l’instar des « demi-dieux de la mythologie grecque ». 

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La « chick lit », cette littérature à l’eau de rose mettant en scène de jeunes trentenaires à la recherche du grand amour et de la réussite professionnelle, peut-elle porter une critique sociale appuyée ? Cela semble être l’intention de Moni Mohsin, romancière pakistanaise à succès, dont le dernier roman, The Impeccable Integrity of Ruby R., écrit en anglais, aborde le sujet de la place des femmes dans la vie politique de son pays. Tout en respectant les codes du genre (histoire d’amour extraconjugale sur le lieu de travail, personnages féminins frivoles à première vue, ton léger et rythme enlevé), l’auteure met au jour la rigidité des normes sociales, l’hypocrisie des discours populistes mais également la capacité de résistance des femmes. Devenue la maîtresse de Saif, chef de file d’un nouveau parti politique antiélite, Ruby s’engage dans sa campagne, convaincue que le charisme d’un seul homme peut venir à bout d’un système corrompu. Mais, « comme dans tout parti politique, sexisme, logiques de classe et opportunisme ont cours au sein du parti Integrity », pointe Amna Chaudhry dans le magazine anglophone indien The Caravan.
Loin de s’inscrire dans un féminisme combatif, Moni Mohsin dépeint plutôt un univers où les dés sont pipés. « Sa quête de pouvoir amène Ruby à travailler avec des hommes qui l’humilient en raison de ses origines [modestes] et à obéir aveuglément à son amant », poursuit la critique. Son histoire d’amour avec Saif s’étant terminée dans la douleur, Ruby finit par démissionner. Ce sont finalement les femmes de son entourage qui l’aident à surmonter l’épreuve. « Le roman suggère que d’autres voies sont possibles pour les femmes, loin des idées patriarcales de réussite et de pouvoir. » 

[post_title] => Romance déçue au Pakistan [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => romance-decue-au-pakistan [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:20:05 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108484 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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Érigé en 1910 à Atlanta, le grand hôtel The Georgian Terrace est une référence en matière d’architecture urbaine. Or le matériau le plus utilisé pour sa construction n’est pas celui que l’on voit, mais le charbon. C’est lui qui a alimenté les fours ayant servi à fabriquer des briques, de la chaux pour le mortier ou encore des vitres. Dans son ouvrage Architecture : From Prehistory to Climate Emer­gency, l’historien britannique Barnabas Calder, professeur à l’Université de Liverpool, étudie la manière dont les énergies ont façonné le bâti depuis les sociétés de chasseurs-cueilleurs jusqu’à nos jours. « Le livre réussit à traverser les arcanes de l’histoire de l’art, avec ses styles et ses mouvements, grâce à des explications pratiques », salue Rowan Moore dans The Guardian. Durant la majeure partie de l’Histoire, les ressources ont été utilisées avec une certaine parcimonie, soutient Calder. Les chasseurs de mammouths récupéraient les os et les défenses de leurs proies pour construire leurs habitats. Les Romains évitaient de gaspiller le bois, dont ils avaient également besoin pour la construction navale. Le charbon et, plus tard, le pétrole ont marqué un véritable point de rupture. Dès lors, les villes ont pu s’étaler de façon exponentielle et de nouveaux types de bâtiments – usines, gratte-ciel – ont vu le jour. Mais, s’ils ont rendu possibles des prouesses d’ingénierie sans précédent, le béton et l’acier, deux maté­riaux très énergivores, ont eu un lourd impact environnemental. « Le livre de Calder est autant un hymne ou une élégie au monde modelé par les combustibles fossiles qu’une mise en garde contre les désastres que ces derniers pourraient entraîner », résume The Guardian.

[post_title] => Un monde façonné par les énergies [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => un-monde-faconne-par-les-energies [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:20:05 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108487 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )
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« Qu’un essai sur l’identité à l’ère du big data, écrit par quelqu’un qui refuse tout compromis mercantile, en soit à sa seconde édition peu de temps après sa publication s’apparente à de la science-fiction. Et pourtant, c’est ce qui se produit avec La mirada imposible », s’étonne Xavier Ayén dans le quotidien barcelonais La Vanguardia. L’auteur de ce coup d’éclat, Agustín Fernández Mallo, est un savant total comme il n’en existe presque plus : physicien de formation, il étudie la physique des radiations nucléaires à des fins médicales. Mais il est également l’auteur de plusieurs recueils de poésie et d’une trilogie romanesque. Féru de philosophie, il a publié un essai hétérodoxe sur l’appropriation culturelle au titre savoureux, « Théorie générale de ce qui part à la poubelle », et récidive à présent avec un bref traité sur l’identité humaine. Fernández Mallo est catégorique : l’identité n’existe pas, c’est une idée consolatoire, un « délire de l’ego ». Nous ne sommes pas ce que nous prétendons être, estime-t-il, mais ce que les autres décrètent que nous sommes. Et il va plus loin : « Aujourd’hui, chacun de nous est disséminé en des millions de fragments qui circulent dans les bases de données des États, des entreprises, des réseaux sociaux. Autant de données sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle ; nous ne savons même pas où elles se trouvent. Non seulement notre identité est créée par les autres, mais elle est aussi éparpillée, vaporisée, de sorte qu’elle nous est inconnaissable dans sa totalité », explique-t-il dans le mensuel Letras libres.
Poursuivant sa démonstration, Fernández Mallo porte l’estocade : l’identité collective n’existe pas plus que l’identité individuelle, elle n’est rien d’autre qu’une « hallucination » partagée. « Voyez la montée, non seulement en Espagne mais aussi en Europe et aux États-Unis, du natio­nalisme identitaire. Ces mouvements sont fondés sur de vieux mythes créationnistes, copies séculaires du créationnisme biblique. » Nonobstant le caractère quelque peu déprimant d’un tel constat, le magazine El Cultural salue un livre « brillant et original ». 

[post_title] => L’identité, une fiction égomaniaque ? [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => lidentite-une-fiction-egomaniaque%e2%80%89 [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-08-26 10:20:05 [post_modified_gmt] => 2021-08-26 10:20:05 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.books.fr/?p=108490 [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw )