Les avatars de James Cameron
C’est l’histoire d’un gamin du fin fond de l’Ontario, qui enfermait des souris dans un sous-marin en pots de mayonnaise avant de les jeter dans le Niagara et semait la panique dans sa ville en fabriquant des OVNI en papier. Un gamin qui est devenu l’un des maîtres du cinéma de science-fiction américain… Dans sa biographie, The Futurist, The Life and Films of James Cameron (« Le Futuriste. La vie et les films de James Cameron ») Rebecca Keegan revient sur les événements qui ont amené un petit génie de la physique, qui se faisait malmener sur les bancs de l’école, à réaliser les plus grands succès du box office américain.
Au départ, Keegan, correspondante à Hollywood pour le Time Magazine, avait rendu visite à Cameron en 2008 sur le tournage d’Avatar. Elle a ensuite décidé de transformer son article en livre. Celui qui a imaginé des personnages hybrides et explosé les limites de l’imaginaire en termes de machines de destruction y est présenté comme un grand timide obsédé par la perspective de l’Apocalypse depuis l’âge de 8 ans. D’abord conducteur de bus de cantine dans une école en Californie, il gribouille des histoires de petits bonhommes bleus tout en potassant sur les images de synthèse à l’université. Quand il découvre Star Wars en 1977, le film qu’il aurait rêvé de faire, il se lance dans l’écriture de scénarios. Embauché comme maquettiste de vaisseaux spatiaux pour des films de série B, il imagine Terminator délirant de fièvre dans une chambre d’hôtel, et rédige en un temps record (trois mois) les scénarios de Terminator, Rambo et Aliens…
Ce portrait de James Cameron en « Grand Magicien d’Oz » fera sans doute les délices des amateurs d’Avatar, en passe de devenir le plus gros succès de l’histoire du cinéma. Mais il est loin de convaincre Tom Shone, qui ironise dans le New York Times sur la naïveté de Rebecca Keegan, qui voit dans « l’homme qui fait exploser une petite bombe thermonucléaire juste pour éclairer le baiser d’Arnold Schwarzenegger et Jamie Lee Curtis (dans True Lies) », une pure âme contemplative. Le critique concède toutefois au réalisateur deux qualités : « Il l’un des rares cinéastes à savoir dépenser l’argent, et l’un des seuls à savoir filmer une scène d’action ».
Au départ, Keegan, correspondante à Hollywood pour le Time Magazine, avait rendu visite à Cameron en 2008 sur le tournage d’Avatar. Elle a ensuite décidé de transformer son article en livre. Celui qui a imaginé des personnages hybrides et explosé les limites de l’imaginaire en termes de machines de destruction y est présenté comme un grand timide obsédé par la perspective de l’Apocalypse depuis l’âge de 8 ans. D’abord conducteur de bus de cantine dans une école en Californie, il gribouille des histoires de petits bonhommes bleus tout en potassant sur les images de synthèse à l’université. Quand il découvre Star Wars en 1977, le film qu’il aurait rêvé de faire, il se lance dans l’écriture de scénarios. Embauché comme maquettiste de vaisseaux spatiaux pour des films de série B, il imagine Terminator délirant de fièvre dans une chambre d’hôtel, et rédige en un temps record (trois mois) les scénarios de Terminator, Rambo et Aliens…
Ce portrait de James Cameron en « Grand Magicien d’Oz » fera sans doute les délices des amateurs d’Avatar, en passe de devenir le plus gros succès de l’histoire du cinéma. Mais il est loin de convaincre Tom Shone, qui ironise dans le New York Times sur la naïveté de Rebecca Keegan, qui voit dans « l’homme qui fait exploser une petite bombe thermonucléaire juste pour éclairer le baiser d’Arnold Schwarzenegger et Jamie Lee Curtis (dans True Lies) », une pure âme contemplative. Le critique concède toutefois au réalisateur deux qualités : « Il l’un des rares cinéastes à savoir dépenser l’argent, et l’un des seuls à savoir filmer une scène d’action ».