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Non classé Archives - Page 95 sur 817 - Books

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À l’échelle planétaire, la dépression touche aujourd’hui plus de 300 millions de personnes, ce qui en fait, selon l’Organisation mondiale de la santé, la première cause d’invalidité dans le monde. Pourtant, les causes de ce mal du siècle restent bien mal comprises.

Dans The Empire of Depression, l’historien de la médecine Jonathan Sadowsky n’entend pas trancher le vieux débat opposant les tenants de l’hypothèse biologique – pour qui la dépression découle d’un ­déséquilibre chimique du cerveau –, aux partisans de l’hypothèse psychologique, qui considèrent que la dépression plonge ses racines dans l’environnement socio-culturel. Sadowsky « se refuse à tout réductionnisme et à tout dogmatisme », apprécie China Mills dans Nature. L’historien souligne que ce mal semble avoir existé sur tous les continents et à toutes les époques, chaque culture ayant un terme pour le désigner – les Japonais du xvie siècle l’appelaient utsushō, tandis que les Grecs de l’Antiquité parlaient de mélancolie. Sadowsky questionne la frontière mouvante tracée par chaque société entre le pathologique et le normal.

Il note que, si la dépression est un mal aussi ancien qu’universel, ce qui est nouveau, c’est le boom qu’elle connaît partout dans le monde. « Connaître l’affliction est le lot de l’existence humaine, mais à quel moment la tristesse se mue-t-elle en maladie ? La médecine moderne a-t-elle transformé une attitude normale en pathologie, pour le plus grand bénéfice de l’industrie pharmaceutique ? » s’interroge David Luhrssen dans Shepherd Express.

L’historien examine trois explications possibles de ce phénomène : la dépression a véritablement augmenté ; il y en a autant qu’avant, mais elle est mieux diagnostiquée ; des états psychologiques qui n’étaient pas considérés comme pathologiques sont désormais vus comme tels. Là encore, Sadowsky se garde bien d’émettre un avis définitif. « En tant qu’historien des sciences, il sait ce que les ­zélotes du réductionnisme scientifique ignorent : beaucoup de grandes théories se sont révélées à la fois infondées et dangereuses. […] L’essor et le déclin des thèses sur l’origine de la ­dépression montrent à quel point la science est aussi soumise aux effets de mode que l’industrie du vêtement », conclut David Luhrssen. 

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Voici un livre qui sait rassembler les ingrédients d’un best-seller. Le sujet : le Mossad, célébrissime service de renseignement israélien, au cœur de séries populaires comme The Spy et la toute récente Téhéran. Les héros : des héroïnes. Douze vraies espionnes, interviewées par un tandem médiatique : Nissim Mishal, journaliste vedette de la télé israélienne, et Michel Bar-Zohar, auteur de nombreux romans et enquêtes sur l’espionnage israélien. Dans leur précédent opus à grand tirage, Mossad. Les grandes opérations (Plon, 2012), ils évoquaient quelques espionnes, à l’instar de celles qui ont dérobé des secrets nucléaires iraniens et syriens. Cette fois, place uniquement aux femmes.

« Les espionnes ont souvent été présentées comme des pièges sexuels. Il était temps de mettre en lumière ces agentes, non moins efficaces que leurs homologues masculins », salue le quotidien israélien Haaretz. À chaque chapitre, une rencontre. Ainsi d’Isabel Pedro qui, dans les années 1960, a récupéré les plans du barrage d’Assouan en Égypte, ou d’Aliza Magen-Halevi qui, après une douzaine d’opérations pour le Mossad, en a été la directrice adjointe. Les entretiens, évidemment filtrés par la censure, contiennent des « détails inédits, y compris sur des opérations récentes », note Haaretz. Et le journaliste de regretter qu’« aucune mention des dilemmes et des craintes de ces femmes » n’apparaisse dans ce livre « plein de clichés ».

Il n’empêche. L’ouvrage, qui paraît ce printemps en anglais, est tendance. En Israël, où « la moitié du personnel du Mossad est féminin » selon The Jerusalem Post, « deux femmes dirigent depuis peu des services importants de l’agence ».

De même, aux États-Unis, où la CIA était supervisée par Gina ­Haspel jusqu'à la fin du mandat de Donald Trump. Quant au service de renseignement national, il est désormais chapeauté par Avril Haines, première femme à occuper ce poste. 

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Dans sa vie préhistorique, Homo sapiens a connu trois « âges » culturels, classiquement nommés d’après les matériaux dont il a acquis la maîtrise pour fabriquer ses objets : d’abord la pierre, puis le bronze, enfin le fer. Mais on en oublie un, qui a pourtant joué un rôle essentiel dans le développement des activités humaines : le bois, explique Roland Ennos, professeur de biologie à l’Université de Hull, au Royaume-Uni. Son livre invite à « une complète réinterprétation de la préhistoire et de l’histoire de l’humanité », salue The Sunday Times.

L’expert fait le tour du bois, de ses usages à sa surexploitation. Il plonge le lecteur dans ces temps anciens où la maîtrise du feu permit non seulement d’éloigner les prédateurs et de cuire les aliments, mais aussi de fabriquer des outils en métal, plus efficaces pour chasser et récolter du bois… pour le feu. Il aborde l’Angleterre du xviie siècle et ses forêts décimées, soulignant que, pour bâtir les navires qui lui assureront le contrôle des océans, le royaume s’est tourné vers les forêts intouchées de ses colonies américaines.

Le bois est au cœur de tout, commente la revue scientifique Nature, « de la fonte du cuivre et du fer jusqu’à la fabrication des roues à aubes des moulins, des barils et des stradivarius ». Sans oublier le papier dont sont faits les livres, ajoute The Sunday Times : sans bois, « la vie de l’esprit serait inconcevable ». Touchons du bois. 

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Les linguistes le savent bien : entre la langue écrite et la langue parlée il existe un gouffre, au point qu’on peut parfois se ­demander s’il s’agit bien du même idiome. L’ouvrage de l’Italien Lorenzo Tomasin le confirme.

Il s’intéresse à une langue très particulière, éminemment orale : celle des marchands de l’Europe romane des xive et xvie siècles. Sa conclusion : autant la littérature a eu tendance à cloisonner les différentes langues nationales, autant le langage des marchands se moque des règles et des frontières. La langue littéraire, résume l’écrivain Nicola Gardini dans le quotidien Il Sole 24 Ore, n’a rien de « spontané, même lorsqu’elle semble l’être. Elle sélectionne et réorganise des éléments choisis selon des critères esthétiques et tend à imposer des normes grammaticales ». À l’inverse, la langue des marchands est ouverte : « Le vocabulaire, les expressions idiomatiques, les fautes même passent d’une langue vernaculaire à une autre, créant un espace composite qui semble ignorer le concept d’identité linguistique, tant au niveau national que sur le plan individuel. » Tomasin en fait la démonstration à travers l’exemple de six personnes de nationalités diverses. L’avantage des marchands est, bien entendu, qu’ils savaient écrire et qu’ils ont laissé des Mémoires, des lettres et des contrats.

« À partir d’un échantillon de ces écrits, Tomasin dévoile le fonctionnement de la contamination verbale, explique Gardini. Il passe de la situation spécifique de chacun à l’examen d’idées plus générales : la marginalisation progressive du latin, l’exportation du français et de l’italien, le recours aux traductions, l’essor des dictionnaires. » 

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On l’a oublié : il y a soixante ans, un Premier ministre turc, élu démocratiquement, fut exécuté sur l'ordre des militaires qui avaient pris le pouvoir.

L’avocat Adnan Menderes avait remporté la victoire lors des premières élections libres jamais organisées dans son pays, renversant le régime mis en place depuis la chute de l’Empire ottoman par Atatürk et ses successeurs. Il avait à la fois rouvert les mosquées et instauré une démocratie libérale, assurant l’essor de l’économie et faisant de la Turquie un membre de l’Otan. Mais lorsqu’il fut élu pour un second mandat, il céda aux sirènes de l’autoritarisme. Les journalistes remplirent les prisons et la communauté grecque fut victime d’un pogrom. Recep Tayyip ­Erdogan, qui a lui-même évité de justesse un coup d’État militaire en 2016, s’y réfère comme l’un de ses dignes prédécesseurs, rappelle The Economist.

Un musée à sa gloire a été ouvert à Yassiada, petite île de la mer de Marmara où il fut pendu. Elle a été rebaptisée « L’île de la démocratie et des libertés ». 

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Après quelques ouvrages de non-fiction qui ont fait grand bruit en Suède, c’est au tour d’un roman de jeter un regard empathique sur les Sámis, cette minorité autochtone installée en majorité dans le nord du royaume et dans les pays voisins.

Un jour, Elsa, une fillette de 9 ans, voit un inconnu égorger un renne dans l’élevage de ses parents. Il menace de la tuer si elle parle. Elle n’ose donc rien dire, malgré d’autres incidents du genre. De toute façon, son père affirme que la police n’accorde que très peu d’attention aux violences diverses visant depuis des générations ceux qu’on appelait naguère les Lapons, terme désormais jugé péjoratif. Ann-Helén Laestadius, connue pour ses récits pour enfants, suit le personnage d’Elsa jusqu’à ses 20 ans.

Salué par la critique, Stöld évoque « la grande menace qui pèse sur les derniers Sámis éleveurs de rennes du fait des changements climatiques rapides et de l’expansion des industries minière et forestière », pointe le quotidien suédois Aftonbladet. Dans une prose « retenue et parfois poétique », ajoute Expressen, Laestadius « décrit la nature, les contradictions et la magie d’un territoire qui a longtemps été sous-représenté dans la littérature suédoise ». 

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Un livre de philosophie sur le sexe ? Dans Die Zeit, Maja Beckers s’en alarme. Ne doit-on pas redouter qu’il verse dans le « mysticisme » ou, à l’inverse, dans une froide et « convulsive objectivité » ? Heureusement, dans son Sexkultur, Bettina Stangneth parvient à « contourner ces deux écueils ».

Un avis confirmé par Andrea Diener dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung : « L’auteure propose une réflexion de fond, mais le fait dans une langue compréhensible et non dénuée d’humour. » L’Europe, rappelle-t-elle, a hérité d’une tradition qui la distingue du reste du monde : en séparant nettement le corps de l’esprit, elle a cantonné le sexe au domaine de la « nature ». Résultat, au lieu de faire partie intégrante de la « culture », le sexe s’oppose à elle. Le plus étonnant est que la libération sexuelle des dernières décennies n’a pas gommé ce clivage.

« Même si, aujourd’hui, il est ­explicitement recommandé d’avoir une vie sexuelle épanouie, ce n’est pas parce que cela fait du bien, mais parce que cela réduit le stress, parce que les orgasmes sont bons pour la santé, parce que cela brûle des calories. Ainsi, notre culture, tout en se prétendant décomplexée par rapport au sexe, n’ose pas en faire une fin en soi, mais seulement un moyen. Elle continue de regarder au-delà de la matière elle-même », commente Beckers. 

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L’arme biologique létale découverte le plus récemment est la poignée de main. Un centimètre carré de peau manuelle contient quelque 70 millions de bactéries. Sans compter les virus : celui du rhume peut survivre jusqu’à trois heures sur la paume d’une main. C’est donc un livre d’une actualité brûlante qu’a écrit Ella Al-Shamahi.

Mais en tant que paléoanthropologue, elle s’intéresse plus encore à l’histoire longue de cette étrange coutume. Celle-ci ne remonte pas au Moyen Âge européen comme on l’a cru (serrer la main de l’autre permet de s’assurer qu’il ne tient pas un couteau), mais au moins à la Mésopotamie : Al-Shamahi a débusqué au musée de Bagdad un bas-relief du ixe millénaire avant notre ère qui l’évoque d'une manière irrésistible. Et l’on en trouve des allusions chez Homère. Comme la coutume n’existe pas en Asie, on peut en conclure qu’elle est typiquement indo-européenne. Témoin la célèbre poignée de main entre Donald Trump et Emmanuel Macron : vingt-neuf secondes au compteur. Hélas, ces temps sont révolus. Faut-il souhaiter qu’ils reviennent ? Il nous faudra arbitrer entre bénéfices émotionnels et arme de destruction massive, suggère Stephen Bayley dans The Spectator

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La Chine a-t-elle définitivement renoncé à s’engager sur la voie de la démocratie ? En dépit des apparences, les dés ne sont pas jetés, estime Jiwei Ci, professeur de philosophie à l’Université de Hongkong. Il est l’une des rares « voix chinoises » à continuer d’exprimer un espoir en ce sens, note Barbara Demick dans The New York Review of Books. « Devenue la deuxième économie du monde et n’ayant plus rien de rouge bien qu’elle reste dirigée par un parti nominalement communiste, la Chine, écrit Jiwei Ci, doit faire évoluer sa puissance incontestable de manière à susciter l’admiration et l’allégeance. Elle doit parvenir à fédérer grâce à ses valeurs culturelles et morales au lieu de s’imposer par la force et les gratifications matérielles. C’est aussi vrai de ses relations avec Hongkong que de son image sur la scène internationale. »

Pour Jiwei Ci, le système politique chinois est ossifié. Il a perdu sa légitimité historique et doit s’adapter s’il veut survivre. « Seule la démocratie peut aider la Chine à éviter une crise de légitimité paralysante. » La « crise qui vient » est rendue inéluctable par la baisse tendancielle du taux de croissance. 

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Encore une biographie de Leopold Tyrmand ! En Pologne, on ne compte plus les livres consacrés à cet écrivain, icône de la jeunesse rebelle des années 1950, né à Varsovie en 1920 et mort en 1985 aux États-Unis. Et pourtant, « on ne s’en lasse pas », se réjouit la romancière Sylwia Chutnik à propos de la sortie de Tyrmand. Pisarz o bia­łych oczach. Surtout que l’auteur du livre, Marcel Woźniak, 37 ans, est le spécialiste en chef de ce grand promoteur du jazz, ami de Gombrowicz, qui interviewa Picasso, skia avec Jean-Paul II et inventa le premier super-héros polonais – un homme aux yeux blancs qui lutte contre le crime organisé pour défendre les plus faibles (ce roman est devenu culte en Pologne dès sa sortie en 1955). « Woźniak vit pour Tyrmand depuis l’université », lit-on dans l’édition polonaise de Vogue.

Pour le quotidien Gazeta Wyborcza, le « médium » Woźniak est même capable de converser avec l’esprit de l’écrivain, « parvenant à ramener son monde à la vie ». Le biographe chronique ses années d’étudiant à Paris, son passage par les geôles communistes et nazies, le service du travail obligatoire en Allemagne – où il se retrouva volontairement sous une fausse identité –, son exil aux États-Unis… Une vie de James Bond beatnik qui fit de ­Tyrmand, comme l’écrit Gazeta Wyborcza, « un paon dans la grisaille polonaise des années 1950 ». 

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