Collectivement, nous sommes pessimistes ; individuellement, nous sommes optimistes.
Les neurosciences comme les sciences sociales soulignent que nous avons tendance à être plus optimistes que réalistes quand le sujet nous concerne personnellement. Nous sous-estimons nos risques de perdre notre travail, de divorcer ou d’avoir un cancer ; nous surestimons les capacités de nos enfants, notre réussite professionnelle et notre espérance de vie. Ce biais d’optimisme serait, précise la psychologue Tali Sharot dans The Optimism Bias, lié à la tendance de notre cerveau à enregistrer plus facilement les informations positives que les nouvelles négatives, surtout quand elles sont inattendues.
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