Le coup de gueule tardif d’Orhan Pamuk

D’ordinaire réservé, le Nobel s’est indigné des coups portés contre la démocratie dans son pays.

Paru au début du mois de février, « La femme aux cheveux rouges », dernier ouvrage d’Orhan Pamuk, s’était déjà vendu à plus de 250 000 exemplaires deux semaines à peine après sa sortie. Le roman a été encensé par la presse turque. L’histoire se déroule dans la banlieue d’Istanbul et raconte l’enquête sur un meurtre commis trente ans plus tôt. Pamuk met en scène Mehmet, un puisatier, son fils Cem et une comédienne. Le roman est rythmé par la voix de cette dernière, au gré des histoires qu’elle raconte tous les soirs. Avec ses 240 pages, c’est l’un des plus courts récits de Pamuk, plutôt enclin aux pavés. « Les phrases sont brèves, et le texte n’en est que plus fluide », lit-on dans le quotidien Taraf. Car la concision n’entame en rien la rigueur de la prose. « Pamuk est un écrivain incroyablement minutieux et précis », ajoute le journaliste de Taraf, admiratif. Mais si Orhan Pamuk a eu droit aux honneurs répétés de la presse depuis le début de l’année, c’est pour ...
LE LIVRE
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La femme aux cheveux rouges de Orhan Pamuk, Yapı Kredi Yayınları, 2016

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