Suga Kanno

« Avoir ou non une tombe m’indiffère »

Au Xe siècle, les dames de la cour impériale de Heian fondent le genre littéraire du journal intime – nikki, littéralement « notes journalières » – en faisant usage d’une nouvelle écriture simplifiée (kana), réservée aux femmes. Ironie de l’histoire, mille ans plus tard, c’est également sous la forme du nikki que Suga Kanno, féministe…

Écrit par Corinne Atlan le 27 juin 2013