Esprits forts à Rio

Pourquoi le spiritisme a-t-il donc tant passionné les Brésiliens au XIXe siècle ?

Pour Mary del Priore, historienne brésilienne et auteure à succès, « les croyances fonctionnent comme une forme de thérapie sociale », explique le quotidien O Globo. « Les cartomanciens, les devins et les chefs spirituels sont des guérisseurs de l’âme. Au Brésil, le champ de la croyance a toujours été un lieu de rencontre des différentes classes sociales. »

Lancé en septembre dernier, son nouvel ouvrage sur le sujet, « De l’autre côté », décrit l’atmosphère du pays à la fin du XIXe siècle. Une période mouvementée pour le Brésil, dont l’empire déclinant prendrait fin en 1889. « Face à l’incertitude de l’avenir, les diverses couches de la société se réfugièrent dans le surnaturel », souligne encore O Globo. À Rio, plus encore qu’en France ou aux États-Unis, on s’est donc pris de passion pour le spiritisme ...

LE LIVRE
LE LIVRE

De l’autre côté, Planeta

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