Russie – Le syndrome de Petrouchka
Publié dans le magazine Books n° 19, février 2011.
Le roman de Dina Rubina, écrivain de langue russe installée depuis vingt ans en Israël, caracole en tête des ventes à Moscou. Une sombre saga familiale, troussée comme un polar, avec en toile de fond des vies brisées par des liens incestueux. Une malédiction pèse sur toutes les femmes de la lignée, dont les fils naissent avec une maladie génétique incurable, appelée « syndrome de Petrouchka ». « L’intrigue, particulièrement complexe, est entièrement construite autour du parallèle fait avec l’art marionnettiste », rapporte le quotidien Vedomosti, pour qui Rubina est ici à son sommet.