Après être passée par Paris et Los Angeles, l’exposition « Renoir au XXe siècle » s’achève le 6 septembre à Philadelphie. Une mise en lumière du « dernier Renoir », méconnu et déroutant ; celui-là qui, après avoir mené le combat impressionniste, opéra un retour vers des thèmes classiques et renoua avec le travail en atelier. S’il en déconcerte plus d’un, encore aujourd’hui, ce tournant dans l’œuvre du maître inspira bien des modernes, Matisse et Picasso en tête. Le livre
Nature’s Workshop. Renoir’s Writing on Decorative Arts (« L’atelier de la nature. Les écrits de Renoir sur les arts décoratifs ») forme un précieux outil pour saisir l’état d’esprit et les contradictions de l’homme qui composa ces toiles (1) : l’universitaire Robert L. Herbert y a assemblé les écrits de Renoir – certains inédits – qui disent la réaction du peintre, souvent empreinte de colère ou de mépris, aux évolutions de son temps (
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