Censures du passé

Reporters de guerre : des témoins gênants

Le 9 août 1945, les États-Unis bombardent Nagasaki. Le 6 septembre, George Weller, lauréat du prix Pulitzer, est le premier journaliste occidental à entrer dans la ville. Les dépêches sur les effets de la « peste atomique » qu’il envoie à sa rédaction au Chicago Daily News sont censurées par l’armée américaine. En 2006, son fils Anthony en retrouve une copie carbone et les publie, soixante ans après. Ces chroniques sont aujourd’hui traduites en espagnol.
George Weller, First into Nagasaki. The Censored Eyewitness Dispatches on Post-Atomic Japan and its Prisoners of War (« Premier à Nagasaki. Les chroniques censurées sur le Japon postatomique et ses prisonniers de guerre »), Crown, 2006.



Bibliophiles et biblioclastes

« D’Akhenaton, qui ordonna la destruction des livres sur le dieu Amon, à Hulugu Khan, roi des Huns, qui brûla les ouvrages arabes de Bagdad, Lucien Polastron retrace la grande histoire des batailles pour le pouvoir, entre bibliophiles et biblioclastes », résume Anthony Grafton dans le Times Literary...

ARTICLE ISSU DU N°3

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