Eltsine et les judéo-maçons

De toutes les biographies du défunt Boris Eltsine qui ont vu le jour, celle de son ancien protégé Mikhaïl Poltoranine est la plus déconcertante. À en croire l’ancien directeur du controversé Centre fédéral d’information, « l’effondrement de l’URSS est l’œuvre d’un vaste complot de la nomenklatura soviétique embourgeoisée et des loges maçonniques occidentales », rapporte le magazine Profil

De toutes les biographies du défunt Boris Eltsine qui ont vu le jour, celle de son ancien protégé Mikhaïl Poltoranine est la plus déconcertante. À en croire l’ancien directeur du controversé Centre fédéral d’information, « l’effondrement de l’URSS est l’œuvre d’un vaste complot de la nomenklatura soviétique embourgeoisée et des loges maçonniques occidentales », rapporte le magazine Profil. Et toutes les turpitudes traversées à l’époque par l’Union soviétique s’expliquent par l’activité de « la toute-puissante secte » B’nai B’rith, une organisation juive internationale. Présentée comme « le cerveau de la franc-maçonnerie mondiale », elle aurait orchestré la destruction de l’économie russe pour faire main basse sur les richesses du pays. « Dan Brown mettait en scène les membres de l’Opus Dei ; Poltoranine se focalise sur les judéo-maçons de B’nai B’rith », ironise le journal en ligne Tchasny Korrespondent. S’inscrivant dans la lignée  des ouvrages qui prétendent démystifier les arcanes du pouvoir (très prisés par un certain lectorat russe), le livre est  en tête des ventes depuis plusieurs mois.

LE LIVRE
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Le pouvoir mesuré en unités de puissance explosive, Eksmo

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