Isabelle Eberhardt : « Dans le désert, je suis heureuse »

Habillée en Arabe, parlant la langue, elle partage le quotidien des populations sahariennes dans des conditions qui frisent le masochisme. Rebelle, convertie à l’islam mais soûlographe, fumant le tabac et le kif, elle fascine le général Lyautey et meurt prématurément, déjà abîmée par la vie.


Adolescente, Isabelle Eberhardt affiche déjà son attrait pour l’Afrique du Nord en se parant de costumes traditionnels orientaux, féminins comme masculins. © Albert Harlingue / Roger-Viollet

« Je ne suis qu’une originale, une rêveuse qui veut vivre loin du monde, vivre de la vie libre et nomade, pour essayer ensuite de dire ce qu’elle a vu et peut-être de communiquer à quelques-uns le frisson mélancolique et charmé qu’elle ressent en face des splendeurs tristes du Sahara », écrit-elle dans La Dépêche algérienne. « Elle était une légende de son vivant, et elle l’est restée », dit d’elle Lesley Blanch, elle-même écrivaine et voyageuse 1

Au panthéon des aventurières célèbres, Isabelle Eberhardt occupe une place à part, différente de celle d’autres pionnières de l’exploration du monde arabe comme Isabel Burton, Gertrude Bell ou Freya Stark. Son image est celle d’un Arthur Rimbaud ou d’un Lawrence d’Arabie au féminin. Du premier, sans en posséder le génie littéraire, elle a le caractère révolté, un mépris adolescent pour les conventions, le goût de la liberté et la propension aux excès de toutes sortes, dont elle fait souvent état en des termes qui font penser à ceux du poète. Comme dans ce passage : « Je resterai donc obstinément [celle] qui saoûlait, cet été, sa tête folle et perdue, dans l’immensité enivrante du désert et, cet automne, à travers les oliveraies du Sahel tunisien. » 2 Avec Lawrence d’Arabie, elle a en commun la soif d’absolu, une tendance à tester les limites de sa résistance physique confinant au masochisme, un attrait irrésistible pour l’Orient et cette passion pour le désert qui lui fait écrire : « Comme toujours en route, dans le désert, je sens un grand calme descendre en mon âme. Je ne regrette rien, je ne désire rien, je suis heureuse » ; ou encore : « J’aime mon Sahara, et d’un amour obscur, mystérieux, profond, inexplicable, mais bien réel et indestructible. » 

Isabelle Eberhardt est morte en 1904 à Aïn-Sefra, en Algérie, à l’âge de 27 ans, noyée dans les ruines de sa maison emportée par une crue violente de l’oued qui passait à proximité. Au cours des sept années précédentes, elle avait sillonné le pays en tous sens, ne le quittant que pour de brefs séjours à Tunis, à Genève, à Paris, à Marseille ou en Sardaigne. Elle voyageait habillée de vêtements arabes masculins sous l’identité d’un jeune Bédouin, dans des conditions souvent éprouvantes, dormant à même le sol et partageant la nourriture des populations locales. Sa compagnie favorite était celle des bergers, des nomades, des spahis, des goumiers (supplétifs indigènes de l’armée française), des prostituées et des légionnaires. Sa vie romanesque a inspiré deux films, un opéra, trois pièces de théâtre, une bande dessinée et trois biographies romancées 3. Quatre biographies plus rigoureuses ont été publiées, dont celle d’Edmonde Charles-Roux, extrêmement détaillée 4.  

Isabelle était la fille illégitime de Natalia Eberhardt, l’épouse d’origine allemande d’un aristocrate russe, le général Pavel de Moerder. Séparée de ce dernier, sa mère s’était établie en Suisse après avoir quitté la Russie en compagnie de ses jeunes enfants et de leur précepteur, Alexandre Trofimovsky. Presque certainement le père d’Isabelle (peut-être aussi de son frère aîné Augustin), Trofimovsky était un pope défroqué arménien, lecteur de Tolstoï et de Bakounine, qui professait des idées anarchistes et défendait l’égalité des sexes. Éduquant lui-même les enfants de Natalia, il les faisait travailler dans les serres d’orchidées et de cactus de la propriété familiale, aux environs de Genève. Outre le français et le russe, Isabelle apprit, un peu dans le désordre, l’allemand, l’italien, le grec, le latin et l’arabe. Parmi ses auteurs de prédilection figuraient Dostoïevski, Zola, Fromentin, qui a publié des souvenirs d’Afrique du Nord, et surtout Pierre Loti, dont les romans exotiques et les récits de voyage en Orient l’enchantaient. « Nomade j’étais, écrira-t-elle plus tard, quand, toute petite, je rêvais en regardant les routes, nomade je resterai toute ma vie, amoureuse des horizons changeants, des lointains encore inexplorés. » 5 

L’atmosphère au sein du foyer était lourde et tendue. L’un des garçons, Nicolas, retourna vivre en Russie. Une sœur, Natalia, disparut après avoir épousé le fils d’un commerçant suisse. Impliqué, semble-t-il, dans des activités révolutionnaires ou des trafics illégaux, un autre frère, Vladimir, se suicida. À deux reprises, Augustin s’enrôla dans la Légion étrangère. Plusieurs années après la mort d’Isabelle, il se suicida, tout comme sa fille. Avec son allure de garçon manqué, Isabelle portait souvent des vêtements masculins. On a conservé des photos d’elle habillée en marin, en Bédouin, en costume féminin arabe traditionnel et en tenue orientale, coiffée d’un fez. Elle avait pour son frère Augustin une affection passionnée, quasi incestueuse, qui s’éteignit progressivement après qu’il eut épousé une jeune femme issue d’un milieu populaire, qu’elle ­trouvait matérialiste et étroite d’esprit. 

Isabelle entama dans son adolescence une correspondance avec un vieil érudit égyptien, Abou Naddara, ainsi qu’avec un jeune officier français en poste en Algérie, Eugène Letord, avec lequel elle garda des liens sa vie durant. Elle signait ses lettres de pseudonymes : Nicolas Podolinsky, Nadia, Meyriem. Lassée de la vie à Genève, perturbée par le départ d’Augustin avec qui elle avait rêvé de partir découvrir l’Afrique du Nord, elle décida de se lancer seule dans une entreprise qu’elle présenta plus tard dans La Dépêche algérienne en ces termes : « Moi, à qui le paisible bonheur dans une ville d’Europe ne suffira jamais, j’ai conçu le projet hardi, pour moi réalisable, de m’établir au désert et d’y chercher à la fois la paix et les aventures, choses conciliables avec mon étrange nature. »

Installée en 1897 à Bône (aujourd’hui Annaba), dans le nord-est de l’Algérie, elle se convertit à l’islam et convainquit sa mère, qui était du voyage, de faire de même. Celle-ci mourut quelques mois plus tard d’une crise cardiaque. Trofimovsky, venu à ses funérailles et voyant Isabelle dévastée, l’encouragea froidement à se suicider. Il mourut à son tour d’un cancer de la gorge. Isabelle, qui, à bout de ressources financières, était revenue à Genève, l’assista dans ses derniers jours. Puis elle repartit en Afrique, où elle prit le nom de Mahmoud Saadi. Habillée en jeune homme arabe pour pouvoir circuler plus aisément, elle se mit à mener une vie itinérante, alternant les moments de traînasserie dans des lieux interlopes et les expéditions dans le désert. Son déguisement ne trompait pas tout le monde, mais ceux qui n’étaient pas dupes feignaient de n’avoir rien remarqué, politesse arabe oblige. 

Sans être d’une beauté exceptionnelle, Isabelle ne manquait pas de charme, malgré une voix nasillarde. Tous les témoins soulignent ses yeux magnifiques et la finesse de ses mains. C’était une musulmane peu orthodoxe, qui buvait comme un trou et pouvait se soûler de manière abjecte, qui fumait sans arrêt du tabac et du kif. La totale liberté de ses mœurs amoureuses scandalisait les Européens plus encore que la population locale. Elle était « incapable de modération en quoi que ce soit », relève sa biographe Cecily Mackworth. À Bône, Isabelle avait fait la connaissance d’un jeune Tunisien de bonne famille, Ali Abdul Wahab, avec lequel elle entretiendra une correspondance assidue jusqu’à ce qu’une dispute les éloigne définitivement. Il était amoureux d’elle, alors qu’elle l’était, intensément, d’un Algérois issu d’un milieu modeste nommé Khoudja ben Abdallah. À Genève, elle avait eu une liaison avec un diplomate turc, Archavir Gaspariantz, qui la demanda en mariage lorsqu’il l’y retrouva. Elle eut aussi une aventure avec un certain Abdelaziz Osman, qui l’accompagna en Sardaigne. Fustigeant elle-même son côté « dépravé et débauché », lorsqu’un homme – toujours un Arabe – lui plaisait, elle n’hésitait pas à passer la nuit avec lui. Mais en 1900, à El Oued, alors âgée de 23 ans, elle rencontra celui qui allait être l’amour de sa vie, un spahi nommé Slimène Ehnni. Leur entente physique était forte. Éprouvant pour lui une tendresse maternelle, elle l’encouragea à étudier pour s’élever socialement.   

La même année, elle s’affiliait à une confrérie soufie appelée Qadiriyya. Comme à l’islam en général, remarque l’un de ses biographes, l’adhésion d’Isabelle au soufisme était « sélective », mais suffisante toutefois pour accroître la suspicion des autorités françaises, enclines à voir en elle une agitatrice nationaliste, voire une espionne au service de l’Angleterre. Cela lui valut aussi de faire l’objet d’une tentative d’assassinat par un membre d’une autre confrérie, qui la blessa au bras d’un coup de sabre. Poussée à quitter l’Algérie, elle passa quelque temps à Marseille auprès de son frère Augustin. Un peu plus tard, le procès de son agresseur, auquel elle avait ostensiblement pardonné, se tenait à Constantine. L’homme fut condamné à l’emprisonnement à perpétuité, et Isabelle interdite de séjour. Elle retourna à Marseille, où elle travailla comme ­docker sur le port. 

Slimène obtint non sans peine l’autorisation d’épouser Isabelle à Marseille. Devenue française par son mariage, elle put rentrer en Algérie. Le couple revint s’installer à Bône, puis à Ténès, où la jeune femme fit la connaissance de Victor Barrucand, directeur du journal progressiste L’Akhbar. Isabelle, à qui l’argent brûlait les doigts, qui dépensait tout ce qu’elle possédait et se montrait toujours très généreuse, avait longtemps compté sur le produit de la vente de la maison de Genève pour se sortir d’affaire. Mais les malversations d’un homme de confiance avaient laissé les héritiers débiteurs. La plupart du temps, elle vécut donc dans une grande pauvreté, au point de devoir souvent mettre en gage ses maigres possessions et de quémander de l’assistance. Grâce à Barrucand, elle put placer des articles rétribués dans L’Akhbar, mais aussi dans La Dépêche algérienne et Les Nouvelles d’Alger

Elle rencontra le général Lyautey à l’occasion d’un reportage à Aïn-Sefra, à la frontière marocaine. Entre eux, le courant passa immédiatement. « Personne ne connaît l’Afrique comme elle », disait Lyautey de la jeune femme, avec laquelle il passait des soirées entières à « parler Sahara ». Lorsqu’elle mourut, il ordonna avec insistance à ses hommes de tout faire pour retrouver son corps. « Elle était ce qui m’attire le plus au monde : une réfractaire, écrit-il dans une lettre à Barrucand. Je l’aimais pour ce qu’elle était et pour ce qu’elle n’était pas. J’aimais ce prodigieux tempérament d’artiste, et aussi tout ce qui en elle faisait tressauter les notaires, les caporaux, les mandarins de tout poil. » Son entente avec Lyautey l’a-t-elle conduite à se livrer à des activités d’espionnage ? Il semble qu’à l’occasion de trois séjours en territoire marocain elle ait transmis au général des informations sur les sentiments qui dominaient dans les régions où une hostilité vis-à-vis de la colonisation ­française se faisait sentir.

En Algérie, Isabelle Eberhardt est célébrée comme une pionnière de la lutte pour l’indépendance. Mais on a aussi fait d’elle une complice du colonialisme. Elle n’était ni l’une ni l’autre. Sensible à l’extrême misère des fellahs – sans jamais remettre en cause le statut des esclaves noirs ni des femmes dans la société arabe –, elle éprouvait à l’égard des administrateurs civils et des riches colons une animosité et un mépris que ceux-ci lui rendaient bien. Mais, du fait de son goût du risque et de l’aventure, elle se sentait proche des soldats, et certains officiers l’appréciaient. Ne doutant pas de la supériorité de la civilisation occidentale, elle comptait sur la France pour sortir de la misère les populations du Maghreb et mettre fin aux violences qui déchiraient la région. « Isabelle, qui n’avait cessé de protester contre la politique de répression coloniale du Bureau [arabe], croyait que les méthodes humaines de Lyautey, si on lui donnait la liberté de les appliquer, apporteraient la paix et la prospérité aux musulmans d’Algérie et […] du Maroc », résume Cecily Mackworth.  

Eberhardt a beaucoup écrit pour elle-même, par goût pour ce qu’elle appelait le « processus littéraire ». Elle chercha aussi à se faire publier, surtout à partir du moment où la possibilité lui fut offerte d’en tirer un revenu. Mais ce n’était pas une journaliste régulière et fiable. Cecily Mackworth le souligne : « Elle n’arrivait qu’avec difficulté à se forcer à n’importe quelle action qui ne surgissait pas d’une nécessité intérieure, et aucun écrivain n’a jamais davantage dépendu de l’inspiration ou été davantage incapable de se plier à une discipline quotidienne. » Peu après sa mort, Victor Barrucand publia, sous le titre Dans l’ombre chaude de l’Islam, une série de textes inédits reconstitués à partir de notes retrouvées dans les ruines de sa maison, très endommagées par leur séjour dans l’eau et en partie illisibles. Jugeant le style d’Isabelle Eberhardt trop plat, il se permit d’en réécrire une partie dans une langue très ornée, en cosignant l’ouvrage.   

Quelques années plus tard, un détracteur de Barrucand, René-Louis Doyon, faisait paraître le journal intime qu’Isabelle Eberhardt avait tenu durant une grande partie de sa vie et qu’elle appelait « mes journaliers », retrouvé sous la forme de quatre cahiers conservés par la famille de Slimène. Ses œuvres complètes ainsi que la partie de sa correspondance qui a été gardée ont à présent été publiées 6. Ses textes abondent en aperçus éclairants sur la vie des communautés religieuses, des quartiers juifs, des bas-fonds des villes, des soldats des bataillons disciplinaires et des Bédouins : « Dès le dimanche soir, sur toutes les pistes, à travers toutes les dunes, les nomades arrivent à cheval, à mulet, à pied, poussant les petits ânes patients et les grands chameaux lents qui allongent leur cou souple et leur lippe avide vers les touffes d’alfa verte. […] Le marché joue un rôle capital dans la vie de l’Arabe, et surtout de l’Arabe nomade. C’est là qu’on se rencontre et qu’on se réunit, c’est là qu’on apprend les nouvelles, et c’est là qu’on pourra gagner un peu d’argent. » 7 Vers la fin de sa vie, sa langue atteint souvent une réelle beauté, dans un style qui n’est pas sans faire penser à celui de Pierre Loti : « J’ai découvert une fumerie de kif dans ce ksar où il n’y a même pas de café maure, où les gens n’ont d’autre lieu d’assemblée que la place publique et les bancs en terre, au pied des remparts, sur la route de Béchar. [...] Ce lieu étrange sert d’asile aux vagabonds marocains, aux nomades, à toutes sortes de gens sans aveu et de mauvaise mine. La maison semble n’appartenir à personne ; façon d’hôtel borgne, on y passe quelques nuits de mauvais conseil ; elle semble faite pour le théâtre pittoresque, avec un air d’antichambre du crime. » Outre ses récits de voyage, ses œuvres comprennent une série de nouvelles ainsi qu’un roman inachevé, largement autobiographique, Trimardeur (éditions Fasquelle, 1922).   

Dans ses dernières années, Isabelle Eberhardt était dans un état de grand délabrement physique. Le corps usé par les épreuves et des années de pérégrinations dans des conditions très dures, ravagée par l’abus d’alcool, de tabac et de kif, elle avait perdu ses dents et souffrait de crises de paludisme de plus en plus violentes. Les circonstances exactes de sa mort ne sont pas connues. Elle venait de quitter l’hôpital d’Aïn-Sefra. Certains ont émis l’hypothèse que son mari l’a laissée se noyer sans venir à son secours, mais rien ne le prouve. Il est par contre assez probable qu’elle n’ait pas fait grand-chose pour échapper aux flots furieux. Depuis toujours, elle avait le sentiment qu’elle allait mourir jeune. Elle était fataliste et avait été tentée à plusieurs reprises par le suicide. Beaucoup des liens qui l’attachaient à la vie, à commencer par son amour pour Slimène, s’étaient fortement relâchés au cours des mois précédents. Il est permis de penser qu’elle accueillit la mort comme une délivrance. 

Isabelle Eberhardt reste une personnalité énigmatique. « Si confuse, si énervante, se plaint Lesley Blanch. Tour à tour enfantine et compliquée, digne et instable, férocement optimiste et absurdement pessimiste. » On pourrait ajouter : exaltée et dépressive, mystique et sensuelle, égocentrique et généreuse, idéaliste et lucide. Décrite par la bonne société algérienne et certains responsables coloniaux comme « détraquée » ou « névrosée », elle n’était certes pas un modèle d’équilibre psychologique. Ses sautes d’humeur constantes et un comportement parfois violent ne facilitaient pas le commerce avec elle. Pour des raisons liées en partie à son atavisme russe, en partie à l’environnement familial chaotique dans lequel elle avait grandi, elle ne pouvait vivre que dans l’excès et la transgression. Mais elle était respectée, voire vénérée, par beaucoup d’Arabes pour sa bonté foncière et la connaissance qu’elle avait de leur langue et de leurs usages. Et admirée pour son courage et son indépendance par des hommes de la trempe de Lyautey. 

— Michel André, philosophe de formation, a travaillé sur la politique de recherche et de culture scientifique au niveau international. Né et vivant en Belgique, il a publié Le Cinquantième Parallèle. Petits essais sur les choses de l’esprit (L’Harmattan, 2008). — Cet article a été écrit pour Books.

Notes

1. Vers les rives sauvages de l’amour (Denoël, 2005).

2. Écrits sur le sable, tome 1 (Grasset, 1989).

3. Vie d’Isabelle Eberhardt, de Françoise d’Eaubonne (J’ai Lu, 1999) ; Isabelle Eberhardt. Un destin dans l’Islam, de Tiffany Tavernier (Tallandier, 2016) ; Sables, de Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu (Liana Levi, 1986).

4. Isabelle du désert, d’Edmonde Charles-Roux (Grasset, 2003) ; Le Destin d’Isabelle Eberhardt, de Cecily Mackworth, traduit de l’anglais par André Lebois (Fouque, 1956) ; Isabelle Eberhardt. Vie et mort d’une rebelle, d’Annette Kobak, traduit de l’anglais par Mireille Davidovici et Édith Ochs (Calmann-Lévy, 1989) ; Le Destin d’Isabelle Eberhardt en Algérie, de Khelifa Benamara (Publibook, 2013).

5. Lettres et journaliers (Actes Sud, 2003).

6. Écrits sur le sable, tomes 1 et 2 (Grasset, 1989 et 1990) ; Écrits intimes (Payot & Rivages, 2003).

7. Sud oranais (Joëlle Losfeld, 2003).

LE LIVRE
LE LIVRE

Lettres et journaliers de Isabelle Eberhardt, Actes Sud, 2003

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