Le diable au corps à Bombay

Un récit des excès de la bourgeoisie est en tête des ventes à Dehli.


Les bas-fonds des mégapoles indiennes seraient-ils à la mode? Qu’on parle du film Slumdog Millionnaire de Danny Boyle, récemment primé aux Oscars, ou du lauréat du Booker Prize, Le Tigre blanc d’Aravind Adiga, le monde se passionne pour la vie des classes les plus pauvres. Habitant de Mumbai, le jeune écrivain à succès Siddharth­ Dhanvant Shanghvi a pourtant choisi, dans son second roman, The Lost Flamingoes of Bombay, de s’en détourner. Et d’explorer les existences de quatre riches Mumbaikars : leurs amours, leurs infidélités, leurs affaires, leurs soirées mondaines, et surtout leurs outrances. « The Lost Flamingoes of Bombay est d’abord un roman sur l’inexplicable pulsion sexuelle que déclenchent en nous les grandes villes, écrit l’écrivain Palash Krishna Mehrotra dans Outlook. Mais c’est aussi un roman sur la corruption, la cupidité et le manque de valeurs qui caractérisent l’Inde de la libéralisation économique. Mélancolique, cru et diablement contemporain, c’est un livre à lire. »

LE LIVRE
LE LIVRE

Les flamants roses perdus de Bombay de Le diable au corps à Bombay, Penguin

ARTICLE ISSU DU N°7

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