Le rêve d’un univers sans fin

Âge de l’univers observable, vitesse de fuite des galaxies… en vingt ans, la compréhension du cosmos a fait des pas de géant. Mais de profonds mystères demeurent.

Voici vingt ans, le journaliste scientifique Dennis Overbye publiait un livre merveilleux, Lonely Hearts of the Cosmos (« Cœurs solitaires du cosmos »), retraçant le développement de la cosmologie – l’étude scientifique de l’univers dans son ensemble – au cours de la seconde moitié du XXe siècle (1). Les chercheurs présentés par Overbye avaient deux bonnes raisons de se sentir seuls. D’abord, ils étaient parmi les derniers survivants de la génération d’astronomes ayant précédé l’ère de la collecte automatique des données et du travail en commun. Il leur fallait rester assis à longueur de nuit, abandonnés, sous une coupole non chauffée, l’œil rivé à un énorme télescope afin de capter la moindre lueur en provenance de galaxies lointaines. Ensuite, la cosmologie était à la limite de la respectabilité parmi les physiciens, comme une pièce rapportée condamnée à rester dans l’ombre de domaines beaucoup plus prestigieux, à commencer par la physique des hautes énergies avec ses énormes accélérateurs de particules et ses budgets colossaux. Overbye avait su décrire le combat acharné mené par les cosmologistes pour tenter de mesurer les traits élé...
LE LIVRE
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Cycles du temps de Le rêve d’un univers sans fin, Bodley Head

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