Les Saoudiennes se dévoilent encore par écrit
Publié en mars 2009.
1989, Arabie Saoudite, première guerre du Golfe. Le royaume sert de base arrière aux armées mobilisées pour libérer le Koweït envahi par l’Irak. « L’arrivée des étrangers, a marqué un tournant dans la vie de nombreuses familles saoudiennes très traditionnelles, explique Wajma al-Abed al-Karim, 25 ans, étudiante.
1989, Arabie Saoudite, première guerre du Golfe. Le royaume sert de base arrière aux armées mobilisées pour libérer le Koweït envahi par l’Irak. « L’arrivée des étrangers, a marqué un tournant dans la vie de nombreuses familles saoudiennes très traditionnelles, explique Wajma al-Abed al-Karim, 25 ans, étudiante. Au cœur de tels bouleversements, naissent des histoires d’amour… » Comme Rajaa Alsanea avant elle dans Les Filles de Riyad (Plon, 2007), Wajma, décide de raconter la vie d’une jeune femme de son pays, où toute relation avec les hommes, hors liens familiaux, est strictement prohibée.
L’histoire exemplaire d’une fille de Damam, à l’est de la péninsule, a d’abord été écrite sous la forme d’un feuilleton sur mexat.com, un de ces nouveaux sites saoudiens où les jeunes, surtout des femmes, s’expriment sans réserve. « Dès le premier épisode, nombreux sont ceux qui m’ont soutenue et demandé de poursuivre le récit, dit l’auteur dans un entretien avec Fahd Daoud publié en octobre par elaph.com (et beaucoup repris par d’autres sites arabophones). Les lecteurs ont été touchés par l’histoire et certains se sont inscrits sur le forum uniquement pour la suivre. Ils ont apprécié la simplicité de la langue et du récit, et se sont attachés à la personnalité de cette jeune fille de milieu modeste. Wadha m’a séduite par sa rectitude et son obstination à défendre ses droits et à se soustraire aux traditions tribales (…) à travers un amour interdit, fût-il platonique. »
L’histoire exemplaire d’une fille de Damam, à l’est de la péninsule, a d’abord été écrite sous la forme d’un feuilleton sur mexat.com, un de ces nouveaux sites saoudiens où les jeunes, surtout des femmes, s’expriment sans réserve. « Dès le premier épisode, nombreux sont ceux qui m’ont soutenue et demandé de poursuivre le récit, dit l’auteur dans un entretien avec Fahd Daoud publié en octobre par elaph.com (et beaucoup repris par d’autres sites arabophones). Les lecteurs ont été touchés par l’histoire et certains se sont inscrits sur le forum uniquement pour la suivre. Ils ont apprécié la simplicité de la langue et du récit, et se sont attachés à la personnalité de cette jeune fille de milieu modeste. Wadha m’a séduite par sa rectitude et son obstination à défendre ses droits et à se soustraire aux traditions tribales (…) à travers un amour interdit, fût-il platonique. »