Matt Ridley : « L’humanité poursuit sa marche au progrès »

C’est une donnée de base de la psychologie humaine : nous voyons plus ce qui ne va pas que ce qui va. Les pessimistes ont deux fois tort : dans les faits et moralement.

Biologiste à l’origine, Matt Ridley a dirigé la rubrique scientifique de The Economist avant de devenir rédacteur en chef de ce journal pour les États-Unis. Il a publié plusieurs livres de vulgarisation scientifique. Le dernier traduit en français est Génome­. Autobiographie de l’espèce humaine (Robert Laffont, 2001). Comme Jean Fourastié dans les années 1950 ou Julian Simon dans les années 1980, vous montrez que la population de la Terre ne cesse globalement de voir son sort s’améliorer. Pourquoi ce fait est-il si souvent méconnu ? Les gens ont tendance à oublier les désagréments du passé et à ne voir que ceux du présent. C’est une constante de la psychologie. De même les gens sont-ils plus sensibles à la perte qu’au gain. Les pertes dues à la chute du marché boursier sont ainsi davantage ressenties que les gains dus à la hausse qui a précédé. Nous focalisons notre attention sur les choses qui vont mal plus que sur celles qui vont bien. Les médias et les groupes de pression politiques n’aident pas. Une bonne nouvelle n’est pas ...
LE LIVRE
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L’optimiste rationnel. Comment la prospérité évolue  de Matt Ridley : « L’humanité poursuit sa marche au progrès », Fourth Estate

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