Richard Flanagan : « Le romancier ne doit pas dire ce qu’il faut penser »
Publié dans le magazine Books n° 76, mai 2016. Par Delphine Veaudor.
C’est en se bornant à décrire les détails dans toute leur complexité que l’écrivain peut échapper au kitsch qui guette la représentation artistique des crimes contre l’humanité. L’Australien Richard Flanagan a mis douze ans à trouver le ton juste pour raconter l’horreur des camps de travail japonais de la Seconde Guerre mondiale. Confidences sur un effort littéraire hors du commun.
Richard Flanagan : « Je voulais accumuler les détails sur ce que les êtres humains endurent lorsqu’ils ne sont plus considérés comme tels. »
