Le dictateur qui n’aimait pas le rock

Trois cents pages et huit chapitres, un pour chaque année de la dernière dictature argentine. Avec Rock y dictadura, l’historien Sergio Pujol décrit la subtile guerre du général Videla contre ces musiques qui incitaient à la rébellion une jeunesse « avide de drogue et de sexe ». Sur la base de nombreux témoignages, l’essai s’efforce de décrire au plus près l’affrontement culturel entre ces deux façons irréconciliables de voir le monde, « mais évite soigneusement le cliché assimilant le rock argentin à la “résistance” », précise Martín Pérez dans Página 12. Interrogé par Pujol sur cette dimension, le rockeur León Gieco lui-même est catégorique : « Faut quand même pas se moquer du monde ! Les résistants, c’étaient ceux qui prenaient de vrais risques. »

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LE LIVRE
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Rock et dictature. Chronique d’une génération (1976-1983) de Le dictateur qui n’aimait pas le rock, Emecé Editores

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