Le funk des favelas

Depuis les années 1970, le funk, musique noire américaine, déferle dans les favelas de Rio. On estime qu’il s’organise près de 600 bals funk chaque samedi dans la ville, attirant plus ou moins 1 million de personnes, surtout des jeunes des couches les plus pauvres. Mais, souvent assimilé au trafic de drogues et aux règlements de comptes entre bandes rivales, le funk nourrit bien plus les rubriques de faits divers que les suppléments culturels des journaux. Ouvrage pionnier, « Le monde funk carioca », publié pour la première fois en 1988 par l’anthropologue Hermano Vianna, soutient que ce phénomène musical « a une valeur purement festive, rapporte Ari Lima dans la revue CEDES. Le funk des favelas ne valorise la violence qu’en la théâtralisant, pour en faire un moyen de décompresser et de générer de l’euphorie ».

=> Comparer es articles Universalis et Britannica sur le funk

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Le monde funk carioca de Le funk des favelas, Zahar

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