Quand le rock chinois s’éveillera…

Branchés, tatoués, déjantés… Bon nombre des musiciens photographiés dans Sound Kapital passeraient inaperçus dans les rues de Londres ou de Berlin. Mais, à Pékin, ils surprennent encore. Matthew Niederhauser les a immortalisés dans la loge du club D-22, l’« épicentre de la florissante scène alternative locale », précise Erin DeJesus sur un blog de The Economist. Mais on est loin d’un bouillonnement contestataire : « Ce n’est pas comme la génération Tian’anmen, précise Niederhauser dans le Washington Post. Il s’agit davantage de présenter un mode de vie alternatif à la société de consommation qui est en train de s’emparer de Pékin. » L’un des représentants de cette scène déclare ainsi : « Nous écrivons juste des chansons. Nous sommes des musiciens […]. C’est notre job. Nous ne nous soucions pas de politique. »
LE LIVRE
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Le capital son. La musique underground à Pékin de Quand le rock chinois s’éveillera…, PowerHouse Books

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