Napoléon, Mitterrand et l’opéra

Napoléon orchestrait soigneusement ses apparitions à l’opéra, nous apprend l’historien Daniel Snowman. Par exemple, pour célébrer une victoire ou la naissance d’un héritier. « L’opéra lui semblait incarner tout ce qu’il essayait de promouvoir : la hiérarchie, le pouvoir, la continuité, la stabilité et la richesse », écrit Tim Blanning dans la Literary Review. En digne César, son neveu Louis Napoléon ordonna la construction du palais Garnier. Mais lorsque celui-ci ouvrit ses portes en 1875, Napoléon III avait lui-même disparu de la scène. Le goût des puissants pour l’opéra n’en perdura pas moins : « François Mitterrand a fait construire l’Opéra Bastille pour la même raison qui poussa le duc de Mantoue à faire jouer les opéras de Monteverdi- : la représentation du pouvoir. »

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LE LIVRE
LE LIVRE

La scène d’or. Une histoire sociale de l’opéra de Napoléon, Mitterrand et l’opéra, Atlantic Books

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