Traductions manquantes – Au plaisir de tuer

« Inutile de faire comme s’il s’agissait d’un livre plaisant dont l’auteur projetterait une image sympathique », explique sans ambages la romancière Elspeth Huxley, préfacière de cet étrange témoignage du passé colonial britannique. En effet, le capitaine Meinertzhagen, jeune officier pendant la « pacification » du Kenya, au tout début du XXe siècle, s’y décrit comme un tueur qui aime cela. « On considère aujourd’hui que les soldats ne doivent pas prendre plaisir à tuer, même si cela fait partie de leurs obligations. Lui, si. »

Meinertzhagen ne s’en cache pas : « On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ; et tant qu’à faire, autant prendre plaisir à écraser les coquilles. » « C’est alors que les choses sont devenues amusantes, écrit-il à propos d’une expédition punitive. Nous avons brûlé toutes les cases et tué encore quelques nègres. » « J’ai &...

LE LIVRE
LE LIVRE

Journal du Kenya de Traductions manquantes – Au plaisir de tuer, Oliver & Boyd

ARTICLE ISSU DU N°60

SUR LE MÊME THÈME

Skoob Traduction manquante – Ministre d’Ubu
Skoob Livre oublié – Un Montesquieu au petit pied
Skoob Le mot du mois

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire