Un ogre au chevet de Keynes

Gros fumeur, Keynes s’évanouit après une crise d’angine de poitrine en 1937. Il fut soigné par un médecin peu orthodoxe, Janos Plesch : café, thé, chou cru, oranges pas mûres, paquets de glace pendant des heures sur la poitrine… La femme de l’économiste, Lydia, une ballerine russe de fort tempérament, appelait le docteur « l’Ogre ». Celui-ci complétait son traitement par un brin de thérapie de choc : il se faisait rebondir à répétition sur le matelas aux côtés du malade allongé. Lequel se rétablit.



Judith Mackrell, Bloomsbury Ballerina. Lydia Lopokova, Imperial Dancer and Mrs John Maynard Keynes, Phoenix, 2009.

ARTICLE ISSU DU N°3

SUR LE MÊME THÈME

Skoob Traduction manquante – Ministre d’Ubu
Skoob Livre oublié – Un Montesquieu au petit pied
Skoob Le mot du mois

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire