Not made in Italy

Au rayon des scandales alimentaires, on ne trouve pas uniquement des lasagnes à la viande de cheval ou du lait chinois frelaté. Les journalistes Mara Monti et Luca Ponzi ont enquêté sur le vaste marché des produits faussement étiquetés « Made in Italy ». Selon eux, le détournement des labels de qualité dans la Péninsule rapporterait environ 12,5 milliards d’euros par an à l’« agro-mafia », sur un marché total estimé à 60 milliards. Comme le souligne Giuseppe Ceretti dans Il Sole 24 Ore, la multiplication des intermédiaires au sein de la filière favorise l’intrusion des organisations criminelles. « Nous avons ajouté un couvert à la table, et c’est la mafia qui s’y est assise », résume Ceretti. Résultat, selon La Repubblica : « Nous retrouvons dans nos assiettes des huiles d’olive prétendument extra-vierges qui sont en réalité des jus de mauvaise qualité venus d’Espagne ou de Tunisie ; des tomates pelées d’...

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Nourriture criminelle de Not made in Italy, Newton Compton Editori

ARTICLE ISSU DU N°47

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