Baudelaire, so delectable !

Entre l’enfant terrible du romantisme et les écrivains anglo-saxons, beaucoup d’affection réciproque. Pour quelques bonnes raisons.

L’avantage, avec les très grands poètes, c’est que l’on peut indéfiniment les interpréter et les réinterpréter. Nouvelle démonstration avec Baudelaire, via la critique anglo-saxonne qui lui consacre coup sur coup plusieurs ouvrages. Lesquels révèlent, ou du moins soulignent, des facettes insolites de notre poète maudit national.

À commencer par son attachement à la littérature anglophone. On connaît, bien sûr, le lien qui unissait Baudelaire à Edgar Poe, qu’il avait traduit (plus ou moins bien), célébré et biographié. Le poète anglais Mark Ford va beaucoup plus loin : commentant dans la London Review of Books le livre de Françoise Meltzer (de l’université de Chicago) et la parution en anglais à la fois d’une nouvelle édition complète de la poésie de Baudelaire et du Spleen de Paris, il trace un parallèle entre le Français et un vaste éventail de...

LE LIVRE
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Voir double : Modernité de Baudelaire, University of Chicago Press

ARTICLE ISSU DU N°44

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