D’Holbach, perdant de l’histoire

L’ouvrage de Philipp Blom sur les "méchants philosphes" du XVIIIe siècle sort en Allemagne. Éloges unanimes. « Blom n’est peut-être pas le premier auteur à s’intéresser aux philosophes radicaux des Lumières, remarque le Tageszeitung, mais son livre est la première histoire du salon du baron d’Holbach (l’épicentre de ce mouvement) à paraître en allemand. »

L’ouvrage de Philipp Blom, dont nous nous sommes déjà fait l’écho lors de sa publication en anglais, sort en Allemagne. Éloges unanimes. « Blom n’est peut-être pas le premier auteur à s’intéresser aux philosophes radicaux des Lumières, remarque le Tageszeitung, mais son livre est la première histoire du salon du baron d’Holbach (l’épicentre de ce mouvement) à paraître en allemand. » Or, il n’a pas échappé à la critique que le célèbre baron était d’origine allemande… Et Blom rend largement justice à cet athée revendiqué, auteur (souvent anonyme) d’une œuvre monumentale : son seul tort fut d’être l’un des grands perdants de l’histoire des idées, au profit de Voltaire et surtout de Rousseau.

LE LIVRE
LE LIVRE

Les méchants philosophes de D’Holbach, perdant de l’histoire, Carl Hanser

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