La retraite de Tolstoï

En cette année du centenaire de la mort de l’écrivain, un ouvrage consacré à la fin rocambolesque de Léon Tolstoï passionne les lecteurs russes et divise la critique.

Dans la nuit du 27 au 28 octobre 1910, Léon Tolstoï, alors âgé de 82 ans, quitte en secret son domaine d’Iasnaïa Poliana, avec son médecin particulier Makovitski. Il laisse une lettre dans laquelle il conjure ses proches de ne pas chercher à le retrouver. « Je fais ce que font d’habitude les vieillards de mon âge. Ils se retirent de la vie mondaine, pour passer leurs derniers jours dans la solitude et le silence », écrit-il à sa femme. En route, il prend froid et meurt dix jours plus tard d’une pneumonie dans l’appartement du chef de gare d’Astapovo.   À l’occasion du centenaire de la mort du génie des lettres russes, le journaliste et écrivain Pavel Bassinski tente, avec « Léon Tolstoï. La fuite du paradis », de reconstituer ce drame privé en s’appuyant sur des documents d’archives. « L’auteur décortique les relations de Tolstoï avec l’Église, passe en revue son entourage, la foule d’admirateurs et de parasites qui vivaient sous son toit, revient sur son mariage, sur sa prétendue misogynie ou son éventuelle homosexualité refoulé...
LE LIVRE
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Léon Tolstoï. La fuite ?du paradis  de La retraite de Tolstoï, AST-Astrel

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