De la banalité du mal en Colombie
Publié dans le magazine Books n° 2, janvier - février 2009.
« Deux tueurs jouent à pile ou face pour savoir qui appuiera sur la gâchette. Un homme terrifié, attaché à une chaise, implore leur pitié. Soudain, des feux d’artifices illuminent la cabane abandonnée où doit avoir lieu l’exécution. L’assassin, distrait, regarde par la fenêtre. "On fera ça demain. Aujourd’hui, c’est Noël", murmure-t-il ». Ainsi s’ouvre le récit de Mario Mendoza Zambrano et, avec lui, ce recueil de nouvelles colombiennes réunies par la traductrice américaine Jennifer Gabrielle Edwards.
« The flight of the condor rend avec une brutale immédiateté la routine même de la violence dans une société colombienne anesthésiée par des décennies de guerres intestines », commente Gavin O’Toole dans la Latin American Review of Books. « Un voyage dans les recoins les plus sombres et des esprits et des cœurs d’un peuple dont les réflexes ont été conditionnés par des décennies de conflit. Car l’épuisante histoire de ce grand "dissensus" qu’est la Colombie remonte au XIXe siècle, quand la jeune république dût endurer rien moins que ...
« The flight of the condor rend avec une brutale immédiateté la routine même de la violence dans une société colombienne anesthésiée par des décennies de guerres intestines », commente Gavin O’Toole dans la Latin American Review of Books. « Un voyage dans les recoins les plus sombres et des esprits et des cœurs d’un peuple dont les réflexes ont été conditionnés par des décennies de conflit. Car l’épuisante histoire de ce grand "dissensus" qu’est la Colombie remonte au XIXe siècle, quand la jeune république dût endurer rien moins que ...
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