Dessine-moi un beatnik

Le roman graphique, comme son nom l’indique, est à cheval entre les genres. Cette concession faite au dessin était-elle indispensable pour raconter la Beat generation, qui fut tant impliquée dans la littérature américaine des années 1950 ? Non, reconnaissent les auteurs de The Beats : « Personne ne prétend que ce traitement fasse autorité. Mais il est nouveau et il est dynamique », clament-ils dans leur introduction. C’est un connaisseur qui commente le livre dans le New York Times : John Leland, auteur d’un essai sur le mythique roman de Jack Kerouac, publié en 1957, Sur la route. A ses yeux, le mode graphique sied bien à la mythologie beatnik, rendant l’ouvrage « totalement festif ». Le dessin « rend aux hippies leur langage corporel » et « offre un nouvel angle à une histoire familière, sur un ton plus directement empathique » que la prose. Las ! Si vivant soit-il, ce récit ne prendrait pas suffisamment de hauteur ; les auteurs n’ « essaient pas de démêler l’histoire brumeuse des beatniks, souvent tirée d’œuvres de fiction, ou d’examiner leurs écrits ». Leland estime aussi que le livre contient des erreurs factuelles. Les chapitres les...
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Les beatniks. Un roman graphique de Dessine-moi un beatnik, Hill and Wang

ARTICLE ISSU DU N°7

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