Inde – Les pires heures du régime d’Indira Gandhi

Une journaliste réputée raconte à la première personne les atrocités commises lors de l’état d’urgence décrété en 1975.

Le 25 juin 1975, Indira Gandhi, Premier ministre du parti du Congrès, suspendait les libertés démocratiques et instaurait l’état d’urgence en Inde – une parenthèse traumatisante qui ne devait se refermer que vingt-deux mois plus tard, le 21 mars 1977. Quarante ans après, la bourgeoisie cultivée de New Delhi se rue sur le récit à la première personne de cette période par la journaliste Coomi Kapoor, « L’état d’urgence : une histoire personnelle ». « C’est une lecture qui s’impose pour tout Indien éclairé », lit-on dans le quotidien économique Business Standard sous la plume du journaliste Shreekant Sambrani, qui rappelle avoir lui-même passé trois jours en prison et subi la censure au cours de cette crise. « Le livre passionnant de Coomi Kapoor explore les vingt et un mois les plus sombres de l’Inde indépendante. Il réveille les mémoires, mêmes pour ceux qui ont des souvenirs vivaces de cette période ». Chroniqueuse réputée au quotidien The Indian Express, qui fut alors le fer de lance de la résistance, Coomi Kapoor rappelle « les arrestations massives des opposants, la violation des droits fondamentaux, la torture ...
LE LIVRE
LE LIVRE

L’état d’urgence : une histoire personnelle  de Coomi Kapoor, Penguin, 2015

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