La biographie controversée d’Atatürk

Un portrait intimiste et inhabituel de Mustafa Kemal ravivent les tensions politiques qui divisent la société turque.

Soixante et onze ans après la mort de Mustafa Kemal, fondateur de la République de Turquie en 1923, le journaliste Can Dündar publie Mustafa, tiré du film documentaire du même nom sorti sur les écrans le jour anniversaire de la république, le 29 octobre dernier. L’ouvrage retrace la vie privée de celui qu’on surnomme « Atatürk », le « père des Turcs », et insiste sur des traits de caractère qu’on a peu l’habitude de voir dépeints dans le pays : solitude, doute, tabagisme, alcoolisme. « Pour la première fois depuis soixante-dix ans, Can Dündar nous montre le côté humain d’Atatürk derrière la statue de bronze au regard sévère », se réjouit Mehmet Ali Birand dans le quotidien Hürriyet. Audacieux pari dans un pays où le culte du père de la nation est omniprésent dans la vie quotidienne et la tradition politique populaire. « Atatürk est un irremplaçable héros de la Turquie. Personne n’est assez puissant pour l’assombrir ou le présenter différemment », estime quant à lui le journaliste Abbas Güçlü dans Milliyet
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