La mort de Freud

Réfugié à Londres, rongé par un cancer de la mâchoire qui avait atteint l’orbite de l’œil, Freud était à l’agonie. Selon le récit de son biographe consacré Ernest Jones, jugeant que vivre n’avait plus de sens, il demanda à son médecin de hâter la fin. Celui-ci lui donna « un tiers de grain de morphine » et Freud mourut le lendemain. Or il n’est pas du tout certain que ce tiers de grain de morphine ait hâté la mort, écrit dans le Times Literary Supplement Gary E. Frank, spécialiste des soins palliatifs à l’Alberta Hospital, Edmonton. « La durée d’action d’une dose de morphine est de quatre heures en moyenne. Un tiers de grain (environ 20  mg) calme la douleur chez un patient non encore exposé aux opiacés mais il n’est pas du tout certain qu’il hâte la venue de la mort. » Pour lui, « nous ne ...

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Un siècle de psychanalyse en Amérique de La mort de Freud, University of Chicago Press

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