Le dernier amour de Thomas Mann

En 1927, le grand écrivain allemand s’éprend d’un jeune lycéen. Près de trente ans plus tard, ils se retrouvent par hasard dans le même hôtel. De cet épisode imaginaire, Hans Pleschinski a tiré un roman plébiscité outre-Rhin.

Dans Charlotte à Weimar, roman publié en 1939, Thomas Mann imaginait les retrouvailles d’un Goethe vieillissant avec Charlotte Buff, la femme qui, quarante-quatre ans plus tôt, lui avait inspiré Les Souffrances du jeune Werther. Dans Königsallee, l’écrivain Hans Pleschinski reprend l’intrigue, mais remplace Goethe par Mann lui-même. Nous ne sommes plus dans l’Allemagne post-napoléonienne, mais dans celle d’Adenauer, et la bien-aimée de jadis est un bien-aimé : Klaus Heuser, que Thomas Mann avait connu à l’été 1927. Heuser n’était alors qu’un jeune lycéen de 17 ans. Le journal de l’écrivain nous apprend que ce fut sa « dernière passion » et « la plus heureuse » ; il se souvient avec émotion de son front appuyé contre celui du jeune homme et du baiser qu’ils échangèrent…

Pleschinski raconte ce qui aurait pu se produire, mais n’a en fait jamais eu lieu : leurs retrouvailles à Düsseldorf en 1954. ...

LE LIVRE
LE LIVRE

Königsallee de Le dernier amour de Thomas Mann, C. H. Beck

SUR LE MÊME THÈME

Article du jour SAS : pas que des galipettes
Article du jour Le Portugal d’en bas
Article du jour Émoi au philharmonique

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire