Le vieux poète et la mort

Antonio Gamoneda, immense figure de la poésie contemporaine, écrit pour résister à la fugacité de tout.

« Mon /existence ou / mon inexistence. / C’est / indifférent. Tout est incompréhensible. » Pour Antonio Gamoneda, l’une des plus grandes voix de la poésie contemporaine, espagnole et mondiale, entre l’inexistence et l’inexistence se tient, comme un lapsus, le temps de la vie.

Dans son dernier recueil de poèmes Canción errónea, qui s’est rapidement et durablement hissé parmi les meilleures ventes du genre en Espagne, le prix Cervantes 2006 – la plus haute distinction des lettres hispanophones – dit « la fugacité de tout », s’interroge sur « la présence et l’absence, la mémoire et l’oubli, qui vont toujours de pair, et décrit aussi bien la vie que la sentence de mort qui pèse sur chaque chose en ce monde », écrit Túa Blesa, professeur de littérature et grand spécialiste de la poésie ibérique, dans le supplément littéraire d’El Mundo. « ...

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Chanson erronée de Le vieux poète et la mort, Tusquets

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