Les Juifs et le vin
Publié en décembre 2008.
Dans l’Antiquité, au temps du Talmud, le « vin gentil » (nessekh, en hébreu) était destiné aux libations idolâtres. Peu à peu, il est devenu simplement le vin fabriqué, voire touché, par des non-Juifs.
Dans l’Antiquité, au temps du Talmud, le « vin gentil » (nessekh, en hébreu) était destiné aux libations idolâtres. Peu à peu, il est devenu simplement le vin fabriqué, voire touché, par des non-Juifs. Les Juifs avaient-ils le droit de consommer du vin fabriqué par les Gentils ? Question délicate à laquelle ont été confrontées, dès le Moyen Age, les communautés juives ashkénazes du nord de la France et d'Allemagne, faute d'une législation précise du canon. Rédacteur en chef d’un site Internet spécialisé en œnologie, assez logiquement intitulé La Bouteille, Sagui Kopper expose le problème en rendant compte d’une érudite et monumentale étude de Haïm Soloveitchik, éminent historien israélien.
Car, fait peu connu, la carte des communautés juives au Moyen Age recouvre à peu près exactement celle des grands vignobles français et allemands (Bourgogne, Alsace, Loire et Rhin). C’est que les Juifs cultivent la vigne et font le négoce du vin. Il revint au grand savant Rachi (1040-1105), né à Troyes et qui y vécut une partie de sa vie, de mettre un peu d'ordre dans la pratique ashké...
Car, fait peu connu, la carte des communautés juives au Moyen Age recouvre à peu près exactement celle des grands vignobles français et allemands (Bourgogne, Alsace, Loire et Rhin). C’est que les Juifs cultivent la vigne et font le négoce du vin. Il revint au grand savant Rachi (1040-1105), né à Troyes et qui y vécut une partie de sa vie, de mettre un peu d'ordre dans la pratique ashké...
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