Les lupanars de Bahia

Prostibulo, lupanar, bordel, randevu, casa de tolerância… Les Brésiliens disposent de nombreux termes pour évoquer les maisons closes que fréquentent les hommes de toutes les générations – c’est souvent le père qui y conduit son puceau de fils ! Originaire de Salvador de Bahia, une ville où la prostitution est célébrée par la musique et la littérature, le journaliste Sérgio Maggio publie une enquête sur le personnage principal des lieux : la maîtresse de maison. Elle habite déjà l’imagination collective grâce aux œuvres du grand auteur bahianais Jorge Amado et à leurs adaptations en telenovelas pour le petit écran. La cafetina, comme on l’appelle au Brésil, est souvent une femme forte qui joue un rôle de mère auprès des prostituées qu’elle héberge, prête à les défendre à la pointe du couteau ; et qui cultive l’amitié des puissants. La douzaine d’entretiens menés par Maggio font surgir des figures. Celle de Juci, par exemple, qui a monté un bordel… pour échappe à la prostitution ; ou celle de Fatima, qui a hérité d’...
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Conversations de tenancières de bordels de Les lupanars de Bahia, Arquipélago

ARTICLE ISSU DU N°7

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